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224                         BIBLIOGRAPHIE

se demande si l'œuvre de Vasari vaut le groupe colossal de la Déposi-
tion de croix qui est placé derrière le grand autel de Sainte-Marie des
Fleurs, et que Buonarotti avait modelé lui-même pour être déposé sur
son tombeau, avec cette philosophie qui lui faisait dire :
   « Si la vie nous plaît, la mort qui est du même destin devrait aussi
nous plaire. »
  La conférence de M. de Bouchaud, qui est une étude complète du
génie si complexe de l'un des plus grands artistes du monde, a été
accueillie par de nombreux applaudissements.




L'ANCIEN COUVENT DES DOMINICAINS DE LYON. — TOME II,
  SÉPULTURKS ET PROCESSIONS, par le R. P. Michel CORMIER, des Frères
   Prêcheurs. Lyon, 1900, 1 beau vol. in-8, papier de Hollande, blasons
   dans le texte et fig. (En vente che^ les principaux libraires, prix : 20
  francs).


   Dans sa livraison de novembre 1898, la Revue du Lyonnais publiait sous
la signature de son dévoué collaborateur, M. J. Beyssac, une notice sur
le premier volume de l'histoire du couvent des Jacobins de Lyon. C'était,
nos lecteurs s'en souviennent, un recueil de vues et de plans de l'ancien
couvent et de la belle église de Notre-Dame de Confort, stupidement
démolie sous la Restauration.
   Ce premier volume servait d'introduction à une série d'études, tirées
de l'inventaire des archives de ce célèbre monastère, dressé au dix-
huitième siècle, par un savant religieux le P. Ramette. Cet inventaire,
véritable trésor historique, a été décrit dans notre Revue, en août 1896,
nous n'y reviendrons pas. Nous nous bornerons seulement à faire con-
naître le second volume de l'histoire du couvent des Jacobins qui vient
de paraître. C'est VObituaire, ou liste des sépultures effectuées dans
l'église des religieux, avec le résumé des pièces, actes, testaments, con-
trats se rapportant aux personnages inhumés. Pour l'histoire généalogique
des anciennes familles lyonnaises, ce livre présente un intérêt de premier
ordre. Cette nomenclature s'étend du treizième au dix-huitième siècle ;
nous v voyons figurer des princes et des bourgeois, de hauts dignitaires
ecclésiastiques et d'humbles servantes.