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CHRONIQUE DE FÉVRIER I9OO 233 ville; c'était le libraire Thiolin et M. Roulier. Plus tard, Bossuet défendit, contre l'illustre bénédictin Dom Martène, notre vieille liturgie lyonnaise. La conférence de M. le chanoine Delmont a été chaleu- reusement applaudie par une assistance d'élite. Le 14 février, conférence de M. Charles Benoist, profes- seur d'histoire constitutionnelle à l'Ecole des Sciences poli- tiques de Paris, sur l'Organisation de la Démocratie. Autre conférence, le 16, par M. Urbain Guérin, aux Folies-Ber- gère, sur La Liberté d'enseignement. Enfin, le 18, M. Jules Roche se fait applaudir dans la même salle, en prenant la parole pour combattre la Progres- sion constante des impôts et l'initiative parlementaire en cette matière. Pendant ce temps, le Journal officiel nous apportait la liste si longtemps désirée des nouvelles palmes académiques. Nous y relevons les noms de Mllc Bach-Sisley, l'écrivain si distinguée; de M. Euler, le réputé peintre de fleurs; de M. Dolard, médecin de l'Assistance publique, enfin d'un grand nombre d'artistes de nos théâtres et de professeurs de musique. Il semble que ceux-ci aient été les mieux parta- gés dans cette distribution de manne académique. Enfin, le 17 février, un arrêté ministériel approuvait la création à l'Université de Lyon d'un brevet d'études d'élec- tro-technique. Les productions littéraires ne sont pas très abondantes pendant ce mois. Je sais bien d'importants volumes qui vont paraître, comme l'Entrée de François i" a Lyon, que nous annonce la Société des Bibliophiles et qui sera un des plus beaux ouvrages qui soient jamais sortis des presses lyonnaises. Puis c'est le Dictionnaire illustré des Communes du Département du Rhône, par MM. de Rolland et Clouzet,