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         Chronique de mars 1900


SOMMAIRE. — Les faits du mois. — Au salon de Bellecour. —
  L'entrée de François Ier à Lyon. — Les vitraux de Fourvière. — Les
  zouaves à Bellecour. — Les morts du mois. — M. Jayr. — Une
  thèse en Sorbonne. — Le pays natal. —• Lyon et ses œuvres. — A
  travers les théâtres. — Souvenirs de Louise Labé.


            ous voici en carême et il n'est pas jusqu'au soleil
             qui se croit tenu à faire pénitence puisqu'il nous
             gratifie de ses pâles rayons, accompagnés de
neiges et de giboulées de toutes sortes. En effet, nous cons-
tations avec surprise le 4 mars que la neige avait épandu
son blanc manteau sur nos toits et sur nos places.
   Et pourtant carême est le « vernissage » du printemps,
tout comme le Salon de Bellecour avait hier soir son ver-
nissage. Deux toiles à signaler dans l'exposition de nos
peintres, comme documents lyonnais, la Séance du Conseil
Municipal de Lyon, de Bonnardel, et la Mort de Carnot de
de Cond'Amin. On peut y ajouter encore le beau Portrait
du Cardinal Coullié, par M. de la Brély. Nous citons ces
toiles, parce qu'elles se rattachent par un point à notre his-
toire ; la critique du Salon ne rentrant pas dans le cadre de
 cette chronique mensuelle.