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438          NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLE

de Cureirys, et, en 1301, une nouvelle vigne et une garenne
voisine de la précédente.
   En 1302, ses biens s'augmentaient d'une vigne et d'une
bande de terrain au port de Chantois. Ces acquisitions étaient
faites à Jean Lyron de Presles et à Etienne son fils, dit
Prélat. La même année, les frères du précédent, Mathieu,
Barthélémy et Durantin de Presles, cédaient à Guillaume
par voie d'échange, une vigne sise « vers le chemin par où
l'on va de Presles au port de Chantois, moyennant 10 livres
viennois et contre échange une autre vigne appartenant au
dit du Verdier, sise au vignoble de Presles, près la vigne
de Jean de Changy » (1).
   Un demi-siècle avait suffi à des hommes audacieux et
entreprenants pout constituer au Verdier une seigneurie-
puissante avec droits féodaux, de justice et péage sur la
rivière de Loire (2).
   En 1305, le descendant de Guillaume du Verdier voulut,
comme les grands seigneurs d'alors, avoir son hôtel en ville.
Dans ce but, le 12 septembre de cetteannée, il acheta à
Hugonin Foucher, fils de feu Guillaume Foucher, « pour
le prix de 130 livres tournois et une robe à raies, une
maison sise à Roanne, avec banc en avant et place par
derrière, près la voie publique par où l'on va de la maison
Hugues Labes à la maison A la Denina. . . »
   Au mois d'octobre de cette même année, Guillaume ache-
tait à Bochart de Chantois, pour le prix de 400 livres tour-

  (1) Roland Gros, escuyer, vend à Guillaume du Verdier, damoiseau,
pour le prix de 25 livres viennoises, 25 sols viennois de cens que lui
devaient ses tenanciers de Cordelle et de Saint-Maurice.
  (2) « Del Seigneyns », paroissien de Cordelle, fait donation à Guil-
laume, seigneur du Verdier, de tous les droits qu'il a ou peut avoir sur
une vigne sise à Lignebonnc, jadis achetée à Guillaume de Sermaises.