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SOCIÉTÉS SAVANTES 387 MM. Horand et Locard ; et pour la classe des lettres : MM. Pariset et Rougier. — MM. de Cazenove et Bleton, sont nommés membres de la Commission du prix Ampère. Séance du 16 janvier iyoo. — Présidence de M. Beaune. — Hom- mage : Biographie du graveur Baron, par M. Bleton. — M. Locard donne lecture de son rapport sur les travaux de la section des sciences naturelles. Au siècle dernier, parmi les savants, qui se sont occupés de minéralogie, il cite Falconnct, du Puget, Pestalozzi. Au xix c siècle : Patrin, Dupasquier, Grognier et Fournet. — Au nombre des zoolo- gistes, figure surtout Etienne Mulsant, auquel on doit au moins 300 volumes ou brochures. Parmi les botanistes, il rappelle les noms de Fleurieu de la Tourette, de Pierre Poivre et de l'abbé Rozier. Mais cette nomenclature ne comprend que les membres décédés. Séance du 2} janvier 1900. — Présidence de M. Beaune. — M. Delorc communique une étude intitulée : Descendons-nous du singe ? et dans laquelle il combat les théories développées par Ernest Moeckel, professeur à l'Université d'Iéna, dans son livre intitulé : Le Monisme, lien entre la Religion et la Science. L'homme, dit-il, ne peut descendre du singe, car ce dernier diffère de l'homme par des caractères de la plus haute importance, notamment, en ce qui concerne la colonne verté- brale et la voûte du pied, ce que démontre clairement le squelette d'un gorille placé sous les yeux de la Compagnie. Séance du 30 janvier içoo. — Présidence de M. Beaune. — M. le Pré- sident adresse à Mgr Coullié, membre associé, qui assiste, pour la première fois, aux séances de l'Académie, quelques paroles de félicitations et de bienvenue. Ainsi sont renoués les rapports anciens que la Compa- gnie a entretenus avec les Archevêques de Lyon. Car, dès, l'année 1717, Mgr de Neuville admettait l'Académie à tenir ses séances dans les salons de l'Archevêché. — Mgr Coullié adresse ses remerciements à la Com- pagnie, qui l'accueille avec tant d'empressement et de cordialité, et dont il a pu apprécier déjà l'esprit et les travaux, en assistant à quelques-unes de ses séances publiques. — M. Gilardin donne lecture d'un mémoire inédit de son père, M. le premier président Gilardin, sur un ouvrage de Sumner Maine : L'origine de l'ancien droit. Rejetant les principes