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             NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES                         36)

il n'en pouvait plus et serait mort s'il n'avait trouvé le
village d'Odenais, paroisse de Saint-Maurice, où il fut reposer
chez le nommé Lachaud » ( i ) .


                                    X

   Malgré les souffrances et les misères endurées par les
habitants des campagnes pendant les terribles années de
1709 à 1712, plusieurs donations furent faites à l'église
paroissiale de Cordelles(2). La plus importante d'entre elles
fut celle de madame de Bienavant ('3). Par son testament
daté du 5 janvier 1709, elle fondait, au profit de la dite
église de Cordelles une pension annuelle et perpétuelle de
15 livres, dont 10 seront payées au curé de la paroisse, « à
la charge d'établir, dans la dite église, des indulgences en
faveur des âmes du purgatoire et prier pour leur repos les
jours du dimanche de la septuagésime, le lundi et mardi
suivant et les dits jours faire prêcher et confesser dans la
dite église ; les 5 autres livres seront payées au luminaire
pour les cierges et faire dire une messe pour les mêmes
jours. . . Voulant qu'à défaut par les sieurs curés et lumi-


   (1) Papiers de la Maréchaussée de Roanne.
   (2) Le 17 juin 1706, Martin Félix avait fondé une rente de 5 sols
pour une messe à dire le i c r may, dans l'église paroissiale de Cordelles.
Cette messe était hypothéquée sur une vigne sise « au territoire du
Perron, paroisse de Cordelles, jouxte le chemin du Perron aux Tabou-
liers de bize, les terre et chcnevier de M. Mathieu Chorier de soir et
matin, les terres des héritiers Jean Bothonas de midi. — Acte reçu
pelletier, notaire royal.
   (3) Testament de Catherine Dupuy, femme de M. de La Mure de Biena-
vant, vivant, seigneur de Changy, du $ janvier Ijoy.