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344          NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES

par le prieur de Saint-Jean jusqu'à la Révolution fran-
çaise ( i ) .
   Cependant Arthaud n'avait pas donné au moutier de
Saint-Jean tous les biens qu'il avait achetés à Cordelles; il
en laissa une partie à sa famille. Cette partie forma plus
tard l'apanage d'un membre de l'ancienne maison de Saint-
Maurice, nommé Guillaume. Celui-ci, qui était chanoine
de Lyon, en fit don à son église et, par son testament daté
de 1265, il établit la souveraineté de cette église sur tous les
biens qu'il possédait à Jœuvre et à Cordelles ainsi que sur
tous les droits coutumiers et autres qu'il détenait par voie
héréditaire (2). Il léguait au chapelain de Cordelles « cent
sols viennois, à lever sur ses biens, à la charge de faire
chaque année et à perpétuité le jour anniversaire de sa
mort un service pour le repos de son âme : les chapelains
de Saint-Maurice et de Saint-Cyr-de-Favières, convoqués à
cet office, devaient célébrer ce jour-là à Cordelles un service
pour lequel ils recevront xn sols viennois... »



  (1) Le moutier de Saint-Jean-sur-Saint-Maurice est désigné dans les
documents antérieurs au XVIe siècle... « Prioratus saneti Joaunis in
Roamiesio. »
  (2) Dans ce même testament Guillaume faisait une donation en faveur
de l'église de Roanne. «        Je donne et lègue à l'église de Roanne
(Ecclesiœ de Riœnna) 8 livres viennoises, à lever sur mes terres, afin que
chaque année et à perpétuité, on célèbre l'anniversaire du jour de mon
décès. Le jour de cet anniversaire les chapelains dudit Roanne convo-
queront ceux de Riorge et de Mably qui, là, célébreront une messe pro
deftmetis... le curé de Roanne donnera à chacun d'eux 12 deniers
viennois.
   « Je donne et lègue à la même église de Roanne mon bréviaire... ».
   Arch. dép. du Rhône, F a's. du Clmpitre. Armoire Agar, vol. II,
110   12.