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UNE ÉPAVE DE LA BIBLIOTHEQUE DE VERNA 273 ressent de l'émotion bien explicable du maire de Lyon, plusieurs phrases sont presque incompréhensibles. Enfin, le 28, « le canon et la fusillade » ouvrent les yeux au fidèle défenseur de la monarchie, qui, voyant que tout est perdu, ne songe plus qu'à regagner son poste, à Lyon. On remarquera, en lisant ces quelques pages, la sollici- tude de M. de Lacroix-Laval pour les intérêts de la ville, son dévouement pour ses concitoyens, sa protection éclairée pour les arts : témoin cette église de l'Observance qu'il cherche à sauver de la main des vandales. Les devoirs de maire et de député, restent, au milieu des agitations du moment, ses principales préoccupations. Si l'historien peut se montrer sévère pour l'aveuglement de l'homme politique, il doit au moins proclamer haute- ment les services rendus à la cité par un administrateur intègre et zélé, par l'homme de bien profondément attaché à son pays. Léon GALLE. La Pescherie, 24 mars iyoo. ?* 4. — Avril 100O. l8