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234 CHRONIQUE DE FEVRIER IC)00 œuvre essentiellement utile de vulgarisation, qui sera très bien accueillie. C'est la Société des Sciences et Arts du Beaujolais, à Villefranche, qui va faire acte de vitalité, en publiant le premier numéro de sa Revue'. Le sommaire qu'on veut bien nous communiquer nous fait présager des études du plus haut intérêt sur cette légion si curieuse à fouiller. Pendant ce temps, M. Privat-Deschanel publie sa Géogra- phie du Beaujolais. Un de nos compatriotes, M. Jean Sigaud, nous charme avec un petit roman exquis, Tuons le Man- darin ! étude de mœurs très curieuse, écrite avec une déli- catesse de plume et une profondeur d'observation dignes de tous éloges. De notre excellent écrivain lyonnais, M. Gabriel Gerin, une étude politique, Ventrajol, dont nos lecteurs liront plus haut le compte rendu. Enfin signalons une excellente plaquette publiée par la Société dés Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare, les Armoiries de Tarare, par Eugène Prothière, président de la Société, conservateur du musée de cette ville. Cette étude consciencieuse sera consultée avec fruit pat- tous les fervents de notre histoire régionale. J'aurai terminé cette revue rapide du mouvement litté- raire du mois, quand j'aurai rappelé que le 14 février, notre confrère le Moniteur Judiciaire de Lyon fêtait le cinquantenaire de la collaboration à cette excellente feuille de Mc Rougier, l'éminent avocat. Le "même jour, le Conseil municipal de Lyon s'occupait de faire placer la statue de Gaspard André dans la cour du Palais Saint-Pierre et cherchait encore sans résultat un emplacement à la Croix-Rousse pour ce malheureux Jacquard.