page suivante »
BIBLIOGRAPHIE I4I v a laissés. L'aqueduc de la Brévenne d'abord, dont les ruines excitaient déjà , aux XVe et xvir= siècles, le zèle éclairé des chapitres de St-Just et de St-Jcan pour leur conservation. Puis, les fragments de mosaïques et de marbres sculptés, amphores, monnaies, armes, etc., exhumés çà et là et qui prouvent combien les riches Gallo-Romains, en établissant en ces lieux leurs villas opulentes, avaient su apprécier tous les agréments d'un site enchanteur. Avec le moyen âge, d'autres personnages apparaissent sur la scène. Le chapitre de St-Jcan est seigneur d'Ecully, situation de fait qui attire sur les habitants inoffensifs l'affreux massacre de 1269 perpétré pan les bourgeois de Lyon insurgés contre l'autorité des chanoines. Aussi Ecully marquc-t-il son empressement à adhérer à la réunion du Lyon- nais à la Couronne, sous Philippc-lc-Bcl. Ecully 'sous la Renaissance ; Ecully aux XVIIe et x v n r siècles fournit la matière de trois longs chapitres des plus intéressants. On y trouve de curieux détails sur la vie civile et religieuse des habitants, l'exercice des droits et prérogatives seigneuriales, les origines de la paroisse, les diverses reconstructions de l'église, etc., etc., en même temps qu'une descrip- tion de plusieurs maisons encore existantes, qui furent autrefois des résidences luxueuses, dont elles ont gardé des restes précieux et remar- quables. Les trois chapitres suivants sont consacrés à la Révolution. Elle lit, hélas ! des victimes à Ecullv plus peut-être qu'en mainte autre localité, à cause de la proximité de Lvon. Si, en raison même du caractère des événements, le tableau est ici plus sombre, le récit demeure toujours impartial et véridique, étavé qu'il est sur le témoignage irrécusable des pièces parmi lesquelles comptent, en première ligne, les délibérations du corps municipal patiemment compulsées par les auteurs de l'ouvrage. La période contemporaine n'est pas traitée avec moins de soin et un moindre souci de l'exactitude. Là aussi, les détails abondent et rien n'est délaissé de ce qui offre un rapport direct avec l'histoire d'Ecully. Une liste des sources manuscrites et imprimées, un ^choix de pièces justificatives ou annexes, des notes géographiques et'statistiques forment le complément du volume qu'embellit encore une illustration judicieu- sement choisie. Après avoir loué comme il le mérite ce beau et bon livre, qu'on veuille bien nous permettre de signaler deux petites lacunes : la pre- mière, c'est le manque de plan ou carte de la commune. Ecully est