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ET DE JACQUES ROBERTET 137 Guta, Pierre Michaelis, Archambaud Rosselet, Antoine Cailhe, Jean Ycysie, Claude Bulliod et Claude Fenoil. En premier lieu survint Pierre Poculot et son fils, Jean Poculot, déclarant qu'Ennemond Poculot avait résigné, avant de mourir, sa portion canonicale eu Cour de Rome en faveur de Jean Poculot. Il ne leur est même pas fait de réponse, car les capitulants avaient déjà reçu précédemment la requête des consuls de la ville en faveur de Jacques Robertet, cha- noine de Saint-Just, puis une autre du roi en faveur de Claude Roehefort. A cette dernière requête, ils avaient déclaré vouloir préférer la volonté du roi à celle de tous les autres. Mais ils avaient compté sans les lettres du duc de Savoie que le sacristain présente en faveur de l'évêque de Mau- rienne. La compétition est loin de s'arrêter a ces trois illustres aspirants, car Jean Rosselet et Louis Teze présen- tent des lettres de la reine en faveur d'Antoine Bcsson. Puis survint Claude Le Vistc avec des lettres de recomman- dation du roi en faveur du même Jacques Robertet. Celui- ci se faisait encore appuyer par Guichard d'Albon, seigneur de Saint-André. Survint ensuite Claude Lescharion, pro- cureur royal, qui fit semblable requête en faveur de Dal- phin Rocheffort, étudiant à l'Université de Paris. Ce n'est pas tout; Etienne Garnier et Claude Guerrier firent sem- blable requête pour leur fils; Jean Morel pour Jean Gauteret, chanoine de Saint-Just, et, enfin, François Buchct, juge or- dinaire, pour Moriset, fils de Claude Bonin, qui avait aussi des lettres de recommandation du duc de Savoie. Devant une telle avalanche de candidats, le chamaricr requiert les membres du Chapitre qu'ils aient à procéder au canonicat vacant selon Dieu et leur conscience, et que chacun donne sa voix à celui qui paraîtrait le plus capable pour le bien dç l'Eglise,