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          M. DEBOMBOURG JET L ' Ë V Ê C H É DE BELLEY.   467

ainsi que les bulles pontificales relatives à la création du
diocèse de Saint-Claude ; mais c'est inutile.
   S0 Le contact n'est pas de date récente. 1) existait
longtemps avant le pouillé de 1344 que cite M. Debom-
bourg. Le diplôme que Barberousse donna, en 1184, en
faveur de l'abbaye de Saint-Claude, fixait déjà pour li-
mite la Valserine ou Sérone de la Vallée, Seronam,

             VII. CONSÉQUENCES DU CONTACT.


    1° Maintenant que le contact est prouvé, on demande
où s'arrêtaient les Séquanes. Est-ce au-dessus du con-
tact? Alors pourquoi M. Debombourg les fait-il descen-
dre jusqu'au Rhône? Dépassaient-ils le contact? Dans ce
cas, il faut conclure qu'un diocèse pouvait comprendre
une fraction de peuple gaulois et que les limites ecclé-
siastiques n'étaient pas toujours superposées aux limites
civiles ; fait important qu'on ne doit pas oublier.
    2° A quel diocèse appartenait le territoire situé au
sud du contact, c'est-à-dire Chézery, Saint-Germain-
de-Joux, Brénoz, la Michaille, le Valromey, Seyssel ?
Dans le système de M. Debombourg, ces pays étaient cer-
nés de tous côtés par les diocèses de Nyon, de Besançon,
de Lyon, de Grenoble et de Genève. C'est donc à l'un
ou à plusieurs de ces diocèses qu'il faut les attribuer en
 tout ou en partie.
    3° Est-ce à Nyon ?—Il est difficile de croire que le dio-
 cèse problématique de Nyon se soit étendu sur Ceyze-
 rieu et même au delà du Rhône, sur Ruffieu en Chauta-
 gne, Chindrieu, etc. D'ailleurs, les vallées de Saint-Ger-
 main,, de Brénoz, du Vlromey, de la Michaille formaient