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                 LE CHATEAU DU PERRON.               451
y avait peu de sciences dont il ne connût les principes.
Il improvisait avec éloquence et a laissé quelques manus-
crits. Je citerai les principaux qui sont :
  Observations sur quelques points de la philosophie de
Descartes ;
  Discours sur les monnaies ;
  Notes sur Cicêron et sur Jean Milton ;
  Dissertation sur la vie du poète Martial.
  Il était membre de l'Académie de Lyon, et mourut le
20 novembre de l'année 1755, laissant de sa femme
Eonne d'Ambournay deux filles. L'aînée portait le nom
de sa mère, la seconde, mariée à Pierre du Gas, se nom-
mait Victoire.
  La maison de Ponsaimpierre portait dans ses armes :
  D'azur, à deux colonnes toscanes d'argent.
   Une barrière en fer ouvré, d'un beau travail et fer-
mant aujourd'hui l'entrée principale du château, est en-
core couronnée par un cartouche à jour orné de ces ar-
moiries. C'était alors une coutume adoptée par les famil-
les nobles de placer au-dessus de la barrière en fer, ser-
vant d'entrée d'honneur, l'écusson ou le chiffre en métal
repoussé et ajouré des maîtres. Les armes de la maison
de Ponsaimpierre ainsi placées sont d'un très-heureux
effet. Le fond du ciel bleu forme le champ de l'écu
sur lequel se détachent les deux colonnes d'argent,
pièces meublantes distinctives de ce blason. Ce qui a lieu
de surprendre, c'est de trouver les armes de la famille
de Ponsaimpierre reproduites sur la clé des arcs du por-
tique formant le rez-de-chaussée de la façade centrale
 du vestibule donnant sur la cour d'honneur. J'ai dit, et
cela me semble incontestable, que ce vestibule fut cons-