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436 ARCHIVES JUDICIAIRES DE LYON. réunies encore aux archives de l'Empire ou des dépar- tements : « Les cours impériales en général, et la cour de « Lyon en particulier, ne possèdent pas d'archivistes. « Les greffiers n'ont pas le loisir démettre en ordre des « papiers déjà anciens et auxquels ils n'ont pas besoin « de recourir souvent. Il serait donc utile, dans l'intérêt « de la magistrature et du public, que les documents « judiciaires ANTÉRIEURS A LA RÉVOLUTION fussent réunis « aux archives départementales. « C'est pourquoi je prends la liberté d'insister auprès « de Votre Excellence pour qu'elle veuille bien traiter « de cette affaire avec M. le garde des sceaux, de ma- « nière à ce qu'elle reçoive une prompte solution. « Quant aux documents politiques ou administratifs, « dont la remise est autorisée, je vais prendre des me- « sures immédiates, etc., etc. » La réponse du Ministre de l'intérieur ne se fit pas at- tendre, car le 13 avril suivant Son Excellence répondit : « En ce qui concerne la partie purement judiciaire, Son « Exe. M. le garde des sceaux, se basant d'ailleurs sur « le précédent établi en Î855, s'associe au désir assez « légitime par lui-même de la Cour, de conserver ces « titres qu'elle a toujours considérés comme une sorte « de patrimoine et dont elle ne se dessaisirait qu'avec le « plus grand regret et à la dernière extrémité. « En conséquence, je suis d'avis qu'il n'y a pas lieu, « quant à présent, d'insister pour la réunion complète « de cette collection. .t Néanmoins, j'écris à M. le garde des sceaux que je « crois utile de faire opérer le triage par le greffier de