Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
468       M. DEBOMBOURG ET L'ÉVÊCHÉ B£ BELLEY.

 pour Nyon une véritable enclave, puisque Léaz était
du diocèse de Genève, comme le prouve le pouillé de
1344, et que les Equestres, comme nous l'avons dit, ne
pouvaient pas se rendre en Michaiile sans passer par
Léaz.
    4° Est-ce au diocèse de Besançon ?—Moins encore qu'à
 celui de Nyon, puisque au moyen du contact, l'enclave
 était fermée plus hermétiquement encore pour Besançon
 que pour Nyon.
    S0 Serait-ce à Lyon ? Pourquoi donc M. Debombourg
ne fait-il pas la moindre mention de l'évêque de Lyon?
 Aurait-on dépouillé ce métropolitain à son insu? C'est
 peu croyable. Et puis, si l'on eût voulu enrichir Genève
aux dépens de Lyon, la proximité des lieux ne disait-
 elle pas de prendre les terres de Sain t-Glaude et même de
Nantua plutôt que le Valromey?
    6° Serait-ce à Grenoble ? — Alors on a dépouillé
 l'évêque de ce diocèse, et tout s'est passé comme s'il
n'eût pas existé, puisque M. Debombourg ne daigne pas
même lui accorder une mention. De plus, pourquoi can-
tonner autour de Belley les Allobroges d'outre-Rhône?
Ne serait-il pas plus logique de les pousser à travers le
Valromey jusqu'à Echallon et Belleydoux , sauf ensuite
à s'accommoder avec les Commentaires de César comme on
pourrait.
    7" Puisque les vallées en question n'appartenaient à
aucun des diocèses précédents, on doit nécessairement
les attribuer à Genève ; et, si elles appartenaient à Genève
dès le principe, il est clair que l'échange imaginé par
M. Debombourg n'a pas eu lieu.
                                L'ABBÉ J h . DELAIGUE.