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                       BIBLIOGRAPHIE.                  145

pratiquait à Lyon, avait pu être institué à ïzernore. Au
reste, M. Baux n'a pas la prétention d'imposer son opi-
nion, et il cite un éminent écrivain, qui prétend qu'un
système doit être simplement un vaisseau lancé à la re-
cherche de la vérité.


                            II.


    L'auteur cite les divers historiens et archéologues,
qui se sont occupés d'Izernore, et il donne un résumé du
rapport de M. Thomas Riboud sur les fouilles exécutées
en 1784 dans le temple. Il conduit ensuite son lecteur
sur le terrain, où l'on reconnaît les restes de bains. Après
avoir fait une érudite description de toutes les opérations
qui se pratiquaient dans ces établissements publics, il
nous fait connaître le rapport du susdit Thomas Riboud,
sur les découvertes de 1784, au milieu de ces thermes
antiques.
    Les fouilles anciennes et récentes ont amené à la sur-
face du sol une multitude d'objets de toute nature; mais
le temps n'a pas encore permis d'activer assez les tra-
vaux pour reconstituer dans leur entier la disposition
générale des bains romains. Cependant ïzernore possède
déjà un musée archéologique fort intéressant, dont la
 classification est due aux soins éclairés de MM. Corbet
 et Alexandre Sirand. Quant aux divers spécimens de
 l'industrie gauloise et romaine, ils ont été catalogués par
 M.Guigue, élève de l'Ecole des Chartes, auquel la science
 archéologique doit plusieurs découvertes.
     A l'ouest du temple et des bains, on trouve dans un
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