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432            ARCHIVES JUDICIAIRES DK LYON.

des minutes dépendant des offices des notaires • royaux
supprimés. Nous n'en devons pas moins signaler l'esprit
éclairé avec lequel le notariat de Lyon a, bien avant cet in-
cident, compris ses devoirs. Mais ses archives ne sont pas
facilement accessibles. Il n'existe encore pas d'inventaire
des actes qu'elles renferment. On ne songe même pas à
en rédiger un. Ce dépôt n'aura donc pas de longtemps
l'utilité de celui qui existera aux anciennes archives judi-
ciaires; là, en effet, toute demande de communication
sera généralement accueillie. Aussi verrions-nous avec
regret la Cour impériale de Lyon se priver de la posses-
sion de ces titres. Il y a plusieurs années, ils furent offerts
à la Chambre des notaires. Celle-ci ne voulut les rece-
voir qu'autant qu'un inventaire en accompagnerait la
remise. Cette exigence fit renoncer à leur déplacement.
Celui-ci ne pouvait d'ailleurs s'opérer que contraire-
 ment aux lois sur la matière. Les art. 9 du titre III du
 décret du 29 septembre 1791 et 60 de la loi du 25 ven-
 tôse an XI ont en effet expressément institué les greffiers
 des tribunaux de district et ceux qui leur ont succédé, dé-
 positaires des minutes non détenues par les notaires. El
 les greffiers sont même les seuls qui puissent concurrem-
 ment avec les notaires en délivrer des expéditions. Il ne
 saurait donc plus être question de les sortir des archi-
 ves du palais ; elles n'en seront pas la partie la moins
 intéressante ni la moins utile. Tout au plus conviendra-
 t-il de procéder à un échange entre les archives de la
 Cour et celles de la Chambre des notaires afin de com-
  pléter au profit de l'un ou de l'autre de ces fonds, les
 protocoles qui sont éparpillés dans ces deux dépôts.
 Cette question sera en temps et lieu mise à l'étude. Il n'a