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NÉCROLOGIE. ANTOINE PÉRICAUD L'AINÉ. Le dimanche 27 octobre, on a fait les funérailles de M. Antoine Péricaud l'aîné, ancien bibliothécaire de la ville de Lyon, érudit, archéologue, historien, compilateur, mem- bre de l'Académie de Lyon et une des figures les plus ori- ginales, les plus accentuées de notre ville. Le Dictionnaire des Contemporains, de Vapereau, l'appelle Marc-Antoine, le confondant ainsi avec son frère cadet, ancien avocat, décédé il y a quelques années; les journaux qui ont parlé de cette mort ont commis la même erreur en se hâtant de copier, sans réflexion, la notice que Vapereau lui consacre dans sa troisième édition. Ce n'est, du reste, pas la seule erreur qu'ait à reprocher aux biographes cet écrivain, dont la vie entière fut consacrée à éplucher l'histoire et a rectifier les erreurs commises par les historiens lyonnais. II était né à Lyon, le 4 décembre 1782, et non en 1792, comme l'a dit la Bibliographie de Rabbe. C'est par une erreur plus grande encore que l'abbé Simonin, dans son Nouveau Feller, publié sous la direction de Colombet, l'a supposé mort en 1840. Il est décédé à Lyon, le 25 octobre 1867, à l'âge de 85 ans. M. Péricaud aîné était un des sept fondateurs du Cercle littéraire, devenu la Société littéraire de Lyon, créée en 1809 et si florissante aujourd'hui. La liste de ses ouvrages jusqu'en 1859 se trouve dans un fascicule intitulé Biblio- graphie lyonnaise du XVe siècle, quatrième partie, Lyon, 1859, in-8°. Jusqu'à son dernier jour, il n'a cessé de tra- 25