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               ARCHIVES JUDICIAIRES DE IAON.             339

 vation, jusqu'à ce qu'une décision fût prise au sujet de la
 reconstruction du Palais,
   Un des nombreux projets mis à l'étude fut enfin ap-
 prouvé en 1834'. En 1835, on commença les travaux.
Le nouvel édifice devait servir de Palais de Justice et de
prison ; mais il lui fallait un plus vaste périmètre qu'aux
anciens bâtiments de Roanne. On ajouta, en effet, le sol
du palais neuf qui, en 1810, avait remplacé l'hôtel de
Fléchères, ainsi que les périmètres de la rue du Palais,
de la place Saint-Alban et des diverses maisons sises
sur le vaste espace limité au midi par la rue Portefroc
et à l'ouest par la me Saint-Jean. D'autres acquisitions
devaient être faites au nord de cette masse pour l'ou-
verture de la rue projefée et dite actuellement du
Palais. A Test, la place de Roanne devait être agrandie
et le quai dégagé par la démolition de la maison Gabet.
Le plan dit de Séraucourt, daté de 1736, permet de
suivre exactement toutes ces transformations.
   Tous les services ayant abandonné l'ancien palais à la
fin de l'année 1835, les archives judiciaires durent être
également transportées dans un local provisoire. Répar-
ties dans un nombre considérable de caisses, elles furent
déposées dans une maison qui était destinée elle-même à
être démolie pour la construction de la prison. En 1838,
il devint nécessaire de les déplacer de nouveau ; on les
transporta dans une des salles basses de l'ancien hôtel
de la Préfecture, sur la place des Jacobins, aujourd'hui
de l'Impératrice. Là, l'inondation de 1840 vint encore
aggraver les dégâts passés. L'eau ayant pénétré dans
plusieurs de ces caisses, a détrempé des registres et des
liasses de papiers et les a transformés en pièces épaisses