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326 ORIGINES DE LDGBUKUM. et cymr. cil, Ml, retraite, asile caché, propre à cacher, côté invi- sible des choses, dos, revers (1). Un hameau cymrique, composé à 'argills et peuplé de pêcheurs, de pâtres ou de chasseurs, s'il ne Tétait de druides, semble ré- sulter du nom à 'Argil appliqué à un fief de Reyrieu. — Axantia, lieu gaulois du temps cymrique, remplacé par un fief du nom de Yanlia, Vancia, Avancia, figure dans la légende de saint] Domitien, de 426 Ç2). L'introduction du v annonce une prononciation antérieure Âxouantia, formée (Vax, préfixe déno- minateur, d'w (ou) cuphone (3) et d'ont, anta, sulfixe gaël. et cymr. d'adjectifs et d'appellatifs. Ax est identique à Y ex d'£a;-ania Magnalorum du territoire pictave, de laquelle M. Cardin, des Antiquaires de l'ouest, nous a donné une bonne interprétation; dTaJ-oldunum, forme parallèle des Kc-ellodunum de la topo- graphie celtique; d'MCCtiu uc, d'Ucc-œum, Ucc-eum des Turones ; d'Ampwcius, Ampuis, etc. Ax, ex, ncc, uc se réfèrent au cymr. Mc'ft, uch, altus, superior. Axantia signifie, par conséquent, « hautement situé-le », Vantia, son remplaçant, occupe au sud de Tramoyes, presque à l'extrémité du plateau des Bombes, un point intermédiaire entre Sathonay, les Echeyx et le petit pays de Benost (4). Un lieu dit de Saint-Pierre, qui fait groupe avec lui, accuse l'emplacement de l'un des menhirs ou dolmens ter- minaux de cette frontière des Bombes, aboli maintenant sur le sol et dans les souvenirs (5). Cf. Axuenna, deux stations des itinéraires romains, dans les départements de l'Aisne et de la Marne. — Bionnais. — Des marais géologiques ont sans doute donné (1) Cf. lat. cell-a, fr. ceK-ute, cell-ier, sansc. çâlâ, lieu clos, couvert, enfoncé, de gai, couvrir, cacher. (2) « Locum qui Axantia vuîgô dicitur. » (3) Cf. sansc. raçu-ash, gr. Ir.y.-oç, lat. eç-uus, etc. (4) Atlas de Cassini, segm. 117. (5) Voir ci après Tramoyes.