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LETTRE AU SUJET DE L'ÉPITAPHE DE MARGUERITE DE BOURGOGNE MONSIEUR. L'Académie delphinale de Grenoble a publié dans son dernier Bulletin ( 3 e série, t. II, p. 442) l'épitaphe de Marguerite de Bourgogne, fondatrice de l'abbaye des Ayes. Le texte de cette inscription se trouve en tête du codex 672 (Olim 163) de la bibliothèque publique de Lyon, manuscrit du XV e siècle qui renferme une Généa- logie des dauphins de Viennois et une suite d'actes r e - latifs au DaupMné. Permettez-moi de reproduire ici plus fidèlement ces quelques vers, avec le préambule bien qu'erroné dont ils sont précédés : Vxor condam domini Guigonis dalphini, filii Guigonis Gras, filia Stephani comitis Burgondie; hec miraculis fulsit et fondavit monasterium Ayarum, Gronopol. dyo~ cesis, in quo sepulta quiessit, de qua scripti sunt versus infra scripti : Inciita, munifica, paciens, moderata, pudica, Hîc Xpisto grata comitissa quiescit humata; Quae, postquam licito mansit viduata marito, * Cuiquam mortali non est sociata sodali. Ergo roget Xpistum titulum qui legerit istum, Semper ut aathereis maneat cornes illa choreis ; Heec tumulo, patet ut titulo, quiescat operta, Femina nobilis et venerabilis atque diserta. JuS; probitas, pudor et bonitas fuit in comitissa, Pax, patiencia, lux, moderancia fulsit in ipsa; Muneribus simul et precibus Deus ergo rogetur, Ut sibi porcio, ccelica mancio quam cito detur. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments les plus distingués. CH.