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KISTOIRÃ:. 401
tentions à l'obtention du simple titre de chef-lieu de can-
ton, qui ne pouvait lui être dénié, et qu'elle reçut en ef-
fet sans difficulté.
Le Bourg-Argental eut aussi quelques amis qui de-
mandèrent pour lui un district composé de tout le terri-
toire de son bailliage. Toutefois il paraît que cette petite
ville, eut le bon esprit de se tenir coi. La pétition à la-
quelle nous faisons allusion émane de la paroisse de Saint-
Pierre-de-Bceuf, qui, craignant d'être oubliée, demandait
aussi pour elle-même un chef-lieu de canton.
La ville de Condrieu écrivit le 5 janvier à l'Assemblée
nationale pour demander aussi un district, composé des
paroisses suivantes, qui auraient été divisées en quatre
cantons : Ampuis, Saint - Cyr, Sainte - Colombe, Saint-
Romain-en-Gal, Loire, Semons, Tupin , les Haies , La
Chapelle, Longes, Pavesin, Chuyer, Saint-Michel, BÅ“uf
( Saint-Pierre-de-), Malleva!, Limouy , Lupé, Rossy,
Maclas, Roisey et Véranne : c'était à peu de choses près
tout l'ancien archiprêtré de Condrieu, diocèse de Vienne.
Il n'est pas nécessaire d'insister pour faire comprendre
l'inutiiité de ce district, dont l'exiguïté était ridicule.
Mornant, qui fit une demande analogue, présentait un
pian plus acceptable. Cette petite ville proposait dans
un mémoire imprimé, accompagné d'une carte, de for-
mer son district de trente-deux paroisses qui se trou-
vaient dans un rayon de deux lieues.
Charlieu fut proposé pour un district par le député
Trouillié.
Tarare le fut par M. Girerd, également député; tou-
tefois ce dernier se serait contenté pour sa ville d'un sim-
ple tribunal secondaire.
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