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MORNANT. 327 baye de Savigny, il existe trois anciennes copies authentiques : l'une à la bibliothèque impériale de Paris ; l'autre à Lyon, bibliothèque de la ville, et enfin la 3 me a la bibliothèque de la Faculté de médecine de Montpellier. La troisième restauration de l'église de Saint-Pierre de Mornant remonte à lafindu quatorzième siècle ; c'est l'opinion unanime des architectes et des archéologues qui l'ont visitée. On n'a découvert jusqu'ici aucune inscription lapidaire, aucun écrit qui puisse préciser la date certaine de cette restauration. De nouvelles et sérieuses recherches dans les archives de l'abbaye de Savigny fourniront plus tard de précieux docu- ments sur ce point. Le portail paraissait remonter à une haute antiquité ; nos pères, a travers tant de siècles, avaient-ils voulu conserver religieusement un spécimen de leur première église ? Le style, dans quelques parties, rappelait assez bien celui de la façade de l'église de Saint-Pierre de Lyon, et sur celle-ci voilà l'opi- nion d'un archéologue compétent, de M. Joseph Bard : « Cette façade, dit-il, Revue du Lyonnais, 1838, est telle- « ment antique que l'on ne saurait vraiment pas dire son âge « et mettre une date sur son front ; ce n'est pas encore du « byzantin; c'est presque du romain pur de l'époque au- « gustale. » Enfin la quatrième restauration a eu lieu dans le courant des années 1846 et 1847. La pose de la première pierre s'est faite le 13 novembre 1845. L'adjudication des travaux avait été tranchée le 19 octobre précédent. M. Monfalcon : 51 e archevêque, Burchard II,—48 e Alwalon, archevêque en 895 ; dans M. Péricaud : « 895, le siège épiscopal de Lyon est occupé par Alwalon ou Alwala, précepteur de Louis, fils de Boson Anstérius {sic) assista, en 906, à une assemblée d'évêques, etc. » Nous ne chercherons pas à vérifier si Alwalon ou Haluvala était le 48 e , le 5 1 e o j le 57 e archevêque de Lyon, et s'il gouvernait l'Eglise en 895 ou en 906 ; nous laisserons le débat entre les érudits et notre cher collaborateur. A. V.