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40ii HISTOIRE.
Saint-Symphorieu-de-Lay demandait aussi un district
composé des chalellenies de Lay et de Perreus. Cette
dernière ville pétitionna de son côté dans le môme but.
Neuville fut proposée par les habitants du Franc-
Lyonnais comme chef-lieu d'un district qui aurait com-
pris, outre ce pelit pays, quelques paroisses de la Bresse.
Saint-Just-en - Chevalet demandait aussi un district
formé aux dépens de celui de Roanne.
Enfin, en novembre 1789, Sainl-Pal-de-Chalancon
demanda une justice secondaire pour toutes les popula-
tions de la montagne méridionale du Forez. Sa demande
était appuyée par les municipalités de Sainl-Paulès, Ti-
ranges, Boisset, Chaumont, Le Galy, Chalancon, Saint-
Julien-d'Ance, Usson, Apinac, Gâchas, et autres. Les pé-
titionnaires font remarquer qu'il y a à Saint-Pal trois
avocats, trois notaires royaux, des procureurs, des chi-
rurgiens, etc., et que leur justice pourrait embrasser
tout le territoire de l'ancien bailliage de Chaufour, qui
avait cinq lieues du nord au sud, et quatre de l'est Ã
l'ouest. L'Assemblée ne fit droit qu'en partie à cette ré-
clamation en accordant seulement une justice de paix Ã
ce canton ; mais elle satisfit davantage le vœu secret de
la population en la rattachant au département de la
Haute-Loire, avec lequel elle avait plus d'affinité.
Il y a quelque chose de fort remarquable, au milieu
de ce conflit'de prétentions diverses, c'est de voir qu'au-
cune des villes qui sollicitaient n'obtint ce qu'elle deman-
dait, el qu'au contraire celles cpii furent nommées chefs-
lieux de districts ne l'avaient pas demandé : cela prouve,
à notre avis, que le mode de division adopté par l'As-
semblée était le pins natarei, et pour ainsi dire tracé d'à - .