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384                   CHRONIQUE LOCALE.
 sence de M. Bouillier, chargé d'administrer l'Académie de
 Clermont.
   M. Hignard, professeur de rhétorique au lycée de Lyon,
 est chargé de suppléer, dans la chaire de littérature ancienne
à la Faculté des lettres, M. Démons, en congé.
   M. Ferrât, professeur de philosophie au lycée de Stras-
bourg, est chargé du cours de philosophie à la Faculté des
lettres de Lyon, en l'absence de M. BouiHier.
   —Le compte-rendu du concours musical du 22 mai, à
Lyon, qui vient de paraître, forme un volume broché de
152 pages, en vente chez tous les libraires.
   Ce volume contient : 1° les procès-verbaux des séances
du comité organisateur ; 2° le procès-verbal du concours ;
3° la liste générale des prix; 4° les appréciations du jury;
5° les pièces justificatives qui expliquent les ^travaux des
divers comités ; 6° l'organisation de ces comités et la liste
des personnes qui les composent; 7° les listes de souscrip-
tion ; 8° les tableaux comparatifs des recettes et des dé-
  enses ; 9° un document fort intéressant relatif aux recettes
  e l'octroi de Lyon, à l'époque du concours ; 10° quelques
pièces de vers relatives à la fête musicale ; 11° le tableau
comparatif des professions des orphéonistes qui ont assisté
au concours; 12° enfin, un résumé succinct de quelques
renseignements sur la formation prochaine d'un Conserva-
toire musical.
   La pensée de créer un Conservatoire de musique à Lyon,
fait son chemin comme toutes les bonnes idées. On parle
déjà d'organisation sérieuse, de plan soumis à l'autorité,
et même de terrains cédés gratuitement par la ville. Ce mo-
nument est exigé par l'état de nos mœurs, et par le déve-
loppement si grand que le goût de la musique a pris parmi
nous. Cette création serait une grande lacune comblée dans
la vie de notre cité.
   —Le 2 , la colline de Fourvière était couverte de fidèles
attirés par l'inauguration solennelle des édicules qui, dans
le jardin, représentent les quinze mystères du Rosaire. Le
soir, une brillante illumination annonçait la fin de la fête.
On sait que ces petits monuments, que tous les journaux
ont décrits, sont dus au ciseau de M. Fabisch, d'après les
dessins de M. Bossan.
   — A partir de ce mois, le Journal de Villefranche, dont
l'importance grandit, paraît deux fois par semaine, et le
Dauphiné-Journal qui devait, comme la-plupart des feuilles
des Eaux, tomber à l'arrivée des frimats pour renaître au
printemps, fait l'économie de sa résurrection et continue sa
carrière, vouée,à l'histoire et aux intérêts du Dauphiné.
C'est une bonne fortune pour les archéologues, les liisto-
riens, les hommes de lettres et pour tous ceux qui aiment
notre voisine, la belle province dont il a pris le nom. —
Courage donc, jeune et vaillante Revue ; « Bonne et longue
vie à Son Altesse delvhinale, » comme a dit quelqu'un,
et merci de votre bienveillance pour la Revue du Lyonnais.
                                                   A. V.
                          AIMÉ VINGTWNIER, directeur-gérant.