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190                        CHRONIQUE LOCALE.
en 1856 à l'époque des inondations, alors qu'il était curé de la paroisse
de Saint-André, à la Guillotière.

   — On lit dans le Courrier de Lyon:
   « Mgr le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux, qui vient d'être
promu au grade de grand-officier de la Légion d'honneur, est né à
Bourg-Argental, le 16 novembre 1795. Après avoir fait de bonnes
études au séminaire de Saint-Irénée, il reçut la prêtrise en 1819 et fut
nommé vicaire de la Guillotière, puis curé d'Irigny. De brillantes qua-
lités oratoires le destinaient à la prédication. Aussi, après une retraite
de deux ans dans la maison des Missionnaires-Chartreux, entreprit-il
la mission" dans les diocèses de Tours, Blois et Lyon. Il y obtint de
remarquables succès et, en 1827, la cure de Villefranche lui était
accordée.
   Nommé en 1835 coadjuteur pour le diocèse de Nancy, il fut promu,
le 30 novembre 1836, à l'archevêché de Bordeaux, et, en 1852, à la
dignité de cardinal.
   Mgr Donnet est grand'croix de l'ordre de Charles III d'Espagne. »
   — La Société des Amis des Arts a eu l'heureuse idée de faire photo-
graphier cette année les tableaux achetés par elle, à l'époque de l'Ex-
position. Ce travail utile qui permettra de comparer le mérite des
œuvres acquises à chaque exercice, est confié à M. Fatalot, un de nos
artistes les plus habiles, et dont l'établissement photographique a su
se faire une juste réputation.
   — Le Progrès a reparu le 4 août, délivré de ses deux avertissements ,
et ayant remplacé son rédacteur en chef, M. de Wolffers, si connu à
Lyon, par M. Noëllat, ancien rédacteur du Courrier de la Côte
d'or.
   — C'est aussi le 4 que les artistes des. Célestins ont repris possession
de leur Salle élégamment restaurée, après avoir joué pendant quelques
jours sur notre première scène, un peu grande pour le nombre des
spectateurs. Pendant les chaleurs torrides dont nous avons joui, on
goûtait peu l'avantage de voir représenter le vaudeville ou le drame
dans un four chauffé à blanc. Tout va changer, les fraîcheurs se sont
fait annoncer et avec elles nous aurons, à partir du 1er septembre, au
Grand^Théâtre une troupe dont on dit déjà merveille. Nous avons
conservé MM. Dulaurens, Melchissedec, Mirai et notre fin et spirituel
 comique Gustave ; nous retrouverons Barrielle si aimé des Lyonnais :