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HISTOIRE. 299 ses relations, et l'aurait fait placer scus un régime excep- tionnel. Il paraît qu'on essaya vainement plusieurs fois de s'entendre, car, à la suite de l'arrêté du 9, nous en trouvons un autre du 12 ( il porte par erreur de copiste la date du 21), qui est ainsi conçu : « Les provinces ci- dessus désignées dans le procès-verbal du 9 janvier, assemblées en comité, ont arrêté, à la majorité de 15 voix contre 5, et de 2 pour 9 dans une deuxième déli- bération : 1° de ne former qu'un département ; 2° d'é- tablir six districts, savoir : l'un à Lyon pour la ville, le deuxième aussi dans la ville pour la campagne du Lyon- nais, le troisième à Monlbrison, le quatrième à Saint- Etienne, le cinquième à Roanne, et le sixième à Ville- franche. Convenu que le susdit arrêté ne changerait rien aux délibérations subséquentes du 9 janvier. » Les partisans de la division avaient donc encore été vaincus. Il est juste de dire que le Lyonnais, à lui seul, avait 16 députés sur 28 dont se composait la députation des trois provinces. Le Forez n'en avait que 8 , et le Beaujolais 4. Mais celle fois la justice était du côté de la majorité. Pour faire cesser toute hésitation à ce sujet, la Constituante rendit le 13 janvier un décret portant : « La demande d'un département particulier a été faite en faveur du Forez; mais l'Assemblée nationale a con- firmé l'avis du comité de constitution, et a décrété que le Forez, le Beaujolais et le Lyonnais ne formeraient qu'un déparlement. « En conséquence, les députés de ce département pri- rent le 30 janvier la résolution suivante : « Cejourd'hui, 30 janvier 1790 , les députés de la ville de Lyon, du Lyonnais, Forez et Beaujolais, réunis