Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
246                      ARCHÉOLOGIE.

donné son précieux cabinet d'antiques au Musée de Paris, en
a distrait pour la ville de Lyon 42 fragments d'un meuble de
bronze qu'il croil originaire de Lyon môme. Le bronze est
sculpté avec incrustations d'argent. Ces fragments seront dé-
posés dans une des vitrines du Musée. M. deLuynes a com-
muniqué les renseignements nécessaires pour acquérir les
pièces manquantes. M. Martin-Daussigny a déjà pu s'en pro-
curer une partie et espère arriver à se procurer les autres.
Jusqu'ici le meuble est tellement incomplet qu'on ne peut
dire si c'est un siège ou une table. Mais on peut affirmer que
c'est une pièce vraiment curieuse et que si l'on parvient à la
compléter, elle sera peut-être unique dans son genre.
   M. le conservateur des Musées fait part au comité des
espérances que la visite de M. le duc de Lujnes lui a fait
concevoir au sujet de fouilles qui auront lieu dans la Saône,
à Lyon.
   M. de Soultrait exprime le désir que le Comité prenne des
mesures pour obtenir des communications et des envois de la
part des départements qui nous entourent. On marquerait
dans les procès-verbaux quels ont été ces envois ; on ferait des
rapports pour ceux qui le mériteraient. Le Comité nommerait
un correspondant dans chaque canton et se conformerait à
des règles pareilles à celles que suivait le Comité des travaux
historiques de Paris, en 1848, lors de la première organisa-
lion. La proposition est prise en considération et M. de Soul-
trait chargé de présenter à l'une des prochaines séances une
instruction rédigée.
   M. l'abbé Roux demande à M. Martin-Daussigny s'il a
entendu parler de deux inscriptions découvertes à Saint-
Irénée avec un bas-relief brisé ?
   M. Marlin-Daussigny expose au Comité que la plus impor-
tante de ces inscriptions est gravée sur un cippe haut de 1 mètre
57centimètres et large'de 62 centimètres; il en donne Iec-