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 64                 VIEUX CHATEAUX DO LYONNAIS.

  vince du Forez. Ce n'est, à proprement parler, qu'une simple
  maison forte qui ne remonte pas a.ï delà des dernières années
  du XlVsiècle. A celte époque, La Fay était possédée par une
  branche de la famille des Arod, maison noble originaire de
  Riverie, où plusieurs de ses membres avaient, dès la fin du
  XIIIe siècle, rempli les fonctions de baillis (1).
     Falebnnet Arod , le premier seigneur connu de La Fay,
  testa le 4 février 1418.
     Son fils, Eustache Arod, qui lui succéda, avait épousé, le
  30 janvier 1397, Catherine Boschu (2).
     Viennent successivement :
     Jean Arod, seigneur de La Fay, marié 5 Jeanne de Monl-
  dor.
    Jacques Arod, qui épousa Catherine de Brunier et testa en
  1516.
    Pierre Arod, seigneur de La Fay dès 1535,qui vint s'établir
 à Lyon , où, ayant acquis une grande considération par sa
.probité, il fut nommé échevin en 1536 et 1537. C'est peut-
 être le seul échevin lyonnais qui ail appartenu à une famille
 noble d'épée (3).
    Pierre Arod avait épousé Marguerite Laurencin , fille de
 Claude Laurencin , baron de Riverie et de Sibille Bullioud.
 Jacques Arod, son fils, étant mort sans postérité, la seigneurie
 de La Fay passa aux Manuel.
    Suivant Cochard, cette transmission aurait eu lieu par suc-
 cession. Il est certain toutefois que Bertrand Manuel, cheva-
 lier de l'ordre de Saint-Michel, était en possession des terres
 de La Fay et de l'Aubépin dès 1597. De sa femme Catherine

   (i) Mémoire do l'intendant d'Hcrbigny. — Masures de l'Ilc-Barbc, page
216 et suiv.
   (2) Contrat aux archives de Montmelas.
   (3) Masures de l'Ilc-Barbc {hoc. cit.)— Morcl de Volcinc, Généalogie iné-
dite des Arod. — De Yalous, Origines des familles consulaires.