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i53 ment reçu dans la maison d'un Milanais, Pompée Porro, jus- qu'à ce que les Religieux eussent trouvé pour l'établir un lieu commode. Le sieur de Ligny, deux banquiers, Philippe Iaco- mini, de Florence et Jean-P>aptisle Birmo, Piémontais, ache- tèrent du sieur de Guadagne la maison où se fixèrent les Mi- nimes. La croix y fui plantée par Mgr Pierre d'Epinac, assisté de Mgr de Mandelot, gouverneur. On sailce qu'il reste aujourd'hui de la maison des Minimes ; un séminaire, qui a fait une chapelle avec l'abside de l'an- cienne église, et une caserne, qui occupe le cloître, les cel- lules des Religieux. Le Séminaire a fait l'acquisition de celte caserne (mai 184'i). XXII. Sur la même montagne, un peu plus avant el à main droite, l'église el couvent des RR. PP. Carmes Dé- chaussés, de l'Ordre de Notre Dame du Monl Carmcl. L'em- placement qu'ils occupaient leur fut donné, en 1G18, par le marquis de Nercslan, et s'appelait au grand Ihuves (ou thu- nes?). Le même seigneur assigna mille livres de rentes an- nuelles pour l'entretien de huit Religieux. XXIII. Au bas de la montagne, en allant conlre Pierrc- Scise, rue Bourgneuf, élait la Chapelle ou Prieuré de Saint- Martin, appelé de La Ghana en 1C27, à cause de la fontaine qui en élait voisine el en sorlait. Ce Prieuré fut fondé par messire Jean de Talaru (Le Febvre lit fautivement de Talamî, cardinal et archevêque de Lyon, qui y mil des Religieuses de l'Ordre de Saint-Benoît, lesquelles furent supprimées pour quelques considérations par le cardinal Charles de Bourbon, qui donna l'emplacement à MM. du Chapitre de Saint-Paul, pour l'entretien des enfants de chœur. En 1531, les membres du Chapitre, voulant aider à l'établissement de l'Aumône Gé- nérale, donnèrent le Prieuré à la Ville, pour qu'il servît de îetraile aux orphelins de Lyon. Il y en avait la du temps de notre auteur. XXIV. Un peu plus avant, près de la porle de Pieire- Scise, se trouvait la Chapelle ou Ermitage de saint Fpipode