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33 « Gardez-le en mémoire de moi, dit Buonvicino. Puisse- l-il un jour vous servir de consolation ! Or, quand vous prierez là dessus, priez Dieu pour un pécheur !» Ces paroles ne se prononcèrent pas, cette scène ne se passa point sans qu'il n'y eût des larmes de part et d'autre. Marguerite serra le rosaire contre son cœur, pressa contre ses lèvres ce don qui prenait dans l'esprit un caractère sacré, tandisque dans le cœur il laissait deviner comliien de fois Buonvicino avait dû penser h elle, pendant tout le temps qu'il avait passé à ce lra\ai'. Eli bien ! le rosaire et la croix devaient se mêler d'une étrange façon aux aventures de l'infortunée Marguerite. l'.-Z. COLLOMBKI