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lf>74, in-8°de 32 pages, adressées à Graverol, avocat au pré-
sidial de Nîmes. — Il s'agit d'une urne funéraire.
Réponse à une lettre du P. de La Chaize, datée de Lyon ,
13 janvier 1G80, et imprimée dans la Politique du Clergé de
France; La Haye, 1681, in-12, pag. 255-280 (1).
Yoici la lettre du P. de La Chaize :
« A Paris , ce 2 janvier 1680.
« MONSIEUR ,
» Je crois que vous ne doutez pas que je n'aie grande in-
clination de servir vos libraires de Lyon, mais l'affaire n'étant
pas de mon ressort, je ne puis guère m'en mêler. J'en dirai
néanmoins un mot à M. le Chancelier. Je vous remercie de
tout mon cœur de votre Histoire de Genève, où il' y a beau-
coup de choses fort curieuses ; j'attendrai avec impatience la
première section de vos Miscellanea, que vous faites espérer,
tout ce qui me vient de vous m'élanl toujours fort agréable
et fort c h e r , à cause du mérite de l'auteur, et à cause de
l'amitié que je sais qu'il a pour moi. Je souhaite plus a r d e m -
m e n t que je ne puis vous l'exprimer qu'étant aussi éclairé
que vous êtes, vous profitiez de vos propres lumières, et q u e ,
vous servant des connaissances de l'antiquité pour l'avantage
le plus solide que vous en puissiez retirer, vous répariez le
malheur que vous avez eu de naître parmi les nouveautés, et
mettiez votre conscience en repos, et votre salut en assu-
rance. Il faut que vous me pardonniez, du moins, les vœux
ardents que je fais souvent pour cela, et la sincérité avec
laquelle vous en parle cœur à cœur et en secret l'homme du
monde qui est le plus cordialement,
« Monsieur, e t c . . »
(1) Ces deux Ieltres ont été réimprimées à uart sous ce litre: Correspon-
dance entre le P. La Chaize, jésuite, confesseur de Louis XIV, et Jacob Spon,
antiquaire et mi'decin Nouvelle édition. Paris, Henry Servicr, 1827, in-12.