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2 GO Nous avons à ajouter à ces deux publications un troisième travail de M. l'ab- bé Greppo. Ce sont des Dissertations sur i]wliiues partieuiaritis des anciens cultes pnh'iis; Lyon, Périsse, YI1I-6', pp. in 8" en petit texte. Elles servent de commentaires à divers endroit de l'Oclatius de Minucius Félix traduit par M . Périeaud et sur le point de paraître ( s e édition). Nous parlerons des re- cherches de M . l'abbé Greppo, dans un article spécial sur l'Apologétique de Minucius Félix. — M . Nolhac, l'auteur des Eludes sur [suie, sur les Psaumes, et de nom- breuses dissertations sur différents sujets, a publié récemment les Soirées de liolhaval, ou Réflexions sur les Intempérances philosophiques de M. le comte Joseph de Maistre, dans ses Soirdes île Suinl-Vi'lcrsbourej ; Lyon, iulpr. de I,. l'errin. Nous eu parlerons aussi, et prochainement. — M . Charles SloiTels, directeur de la Rente d'Austrasie, a publié sur la lin de 1SV2, un excellent ouvrage sous le titre d'Introduction ù la tlu'ologie de l'histoire, ou du progrès dans tes rapports arec la libertd ; Paris, fiehécourl, in-iS anglais. Le titre seul de ce livre annonce le point départ de l'auteur, et la nature de ses doctiines religieuses. Il est catholique, et c'est eatholique- ment qu'il examine un certain nombre de questions débattues aujourd'hui dans le monde philosophique. Ainsi, la question du progrès continu est envisagée par AI. Sloiïels dans ses rapports avec la nature organique, avec l'histoire, les croyances religieuses, les sciences philosophiques, les sciences positives, les climats, les gouvernements. Il serait difficile de suivre l'auteur dans l'exposi- tion de ses idées, tant le volume est précis et ferme. On peut le recom- mander surtout à ceux qui se laissent étourdir par le vain bruit (pie la science fait autour d'elle, pour aboutir en dernière et unique analyse à la négation de la foi évangélique. Il réduit à leur juste valeur ces pompeuses théories de progrès continu, qui anéantissent la liberté humaine ; car l'homme peut opter entre le bien et le mal, et s'il le peut, dès lors aussi il peut y avoir des moments de halle dans ce prétendu progrès, comme, en cll'et, l'on sait par les annales du monde qu'il y en eut toujours. C'est chose curieuse (pie de \oir comment la science elle-même devient parfois un obstacle à ce progrès, qu'elle rêve pourtant, mais dont elle s'éloigne en s'éloignant de la loi. M. Sloiïels en donne un frappant exemple dans le célèbre astronome de Laplace qui, voulant remonter à la cause des mouve- ments primitifs du système planétaire, trouve toute sa solution dans le calori- que. Mais le calorique, d'où vient-il et quel en esl l'auteur. C'est ce nom (pie Laplace n'a pas voulu prononcer. « Ainsi, dit avec raison M . Slollels, l'hom- me qui a eu assez d'intelligence pour calculer les quatre milliards de chance