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4.30 et le Scholaslique étaient les seuls qui, d'après le Statut de 1352, se trouvassent admis à les suppléer (1). Vers le milieu du XVIII e siècle, par un usage dont on ignore l'époque, lorsque celui qui était pourvu d'une Cuslo- derie se présentait au Chapitre, celui-ci, avant d'agréer ses provisions et d'ordonner sa mise en possession, lui conférait une Chevalerie surnuméraire ; lui donnait l'habit de Cheva- lier, qui était le même que celui des Chanoines et des Cus- todes, mais différait de celui des Perpétuels ; lui faisait expédier des Provisions el prendre possession de cette chevalerie dans la forme usité pour les prises de possession des Bénéfices, et ensuite le recevait à la Custoderie (2). IV. La première chapelle qu'il y eût dans la paroisse Sainte- Croix, était celle de Sainl-Michel, érigée dans la Custoderie de la susdite église. V. Une autre chapelle de la même paroisse, c'était Saint- Alban, sous le titre de Heclusièrc. Il y avait dans Lyon plus d'une recluserie. VI. Touchant l'église Saint-Jean, dans l'hôtel de l'Archevê- ché, se trouvait la chapelle de l'Archevêque, sous le vocable de Notre-Dame de Grâce. Le cardinal de Bourbon, archevêque et comte de Lyon, fil bâtir cette chapelle en même lemps qu'il éleva le palais archiépiscopal. VII. Derrière l'hôtel de l'Archevêché se trouvait l'église pa- roissiale de Saint-Romain. C'était l'archidiacre qui y remplis- sait les fonctions de curé. On n'y enterrait personne. VIII. Saint-Pierre-le-Vieux était un peu plus contre Saint- Georges, au bas du Gourguillon, et formait une annexe de Saint-Romain. C'élait-là qu'on inhumait les morts de la pa- roisse. (1) Mémoire et Consultation sur l'affectation prétendue des quatre Custoderirs de l'Église de Lyon aux l'retrcs perpétuels de cette église; Lyon, 1755, in 4", pag. 5-4. (2) Ibid. pag. 11.