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 un résumé général présentant sur ce point de                        sommaires
 indications.


         VALEURS DES IMPORTATIONS COLONIALES EN FRANCE.

                                                                     PROPORTION
              DIVERSES                           TOTAL DE CIIAQVE   RELATIVE   T E
                                  SUCRE.           IMPORTATION      LA VALEUR DU
           MARCHANDISES.                           ANNUELLE.        SUCRE   DANS
                                                                    CHAQUE TOTAL.



  1815                   IV.     7,000,000 !Y.
  1820         »          »    25,900,000 »
  1828     9,000,000      «    45,000..000 »     52,600,000 »        8i p. 7
  1842     6,600,000      »    51,100,000 »      57,900,000 »        89 i l
                                                                         <.
  1834     7,500.000      »    4 1,700,000 »     49,200,000 >
                                                            >        84 id.
  185G     8,000,000      »    41,400,000 »      49,400,000 »        85 id.
  1840     7,000,000      »    47,300.000 »      54,500,000 »
                                                            >        87 i l
                                                                         ,.



   Les chiffres constatés par ce tableau confirment de tous
points les résultats queles tableaux précédents avaient signalé.
Ils font reconnaître que, sous le rapport de la valeur aussi bien
que sous celui du poids, le sucre forme la principale et pres-
que l'unique ressource des colonies, de telle sorte que cette
précieuse industrie fournit simultanément une active alimen-
tation à la navigation nationale et un riche moyen d'échange
en retour des produits métropolitains. Mais ce tableau con-
firme aussi la révélation du déplorable stationnement dans
lequel languit le débouché du sucre colonial sur les marchés
français. Tandis que, sous le rapport du poids, le progrès de
ce débouché a été seulement de huit pour cent en quatorze
années, il a été presque nul, sous le rapport de la valeur,
pendant ce môme espace de temps.
  N'est-ce pas un symptôme grave et alarmant que cette
sourde langueur qui pèse sur la principale industrie des co-
lonies françaises? Ce mal qui couve et persisle ne finira-t-il
pas par éclater avec violence, et ne produira-t-il pas de déplo-
rables désastres? La cause en est-elle aux colonies elles-
mêmes, ou à la métropole? Avant d'étudier ces questions vi-