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164 un résumé général présentant sur ce point de sommaires indications. VALEURS DES IMPORTATIONS COLONIALES EN FRANCE. PROPORTION DIVERSES TOTAL DE CIIAQVE RELATIVE T E SUCRE. IMPORTATION LA VALEUR DU MARCHANDISES. ANNUELLE. SUCRE DANS CHAQUE TOTAL. 1815 IV. 7,000,000 !Y. 1820 » » 25,900,000 » 1828 9,000,000 « 45,000..000 » 52,600,000 » 8i p. 7 1842 6,600,000 » 51,100,000 » 57,900,000 » 89 i l <. 1834 7,500.000 » 4 1,700,000 » 49,200,000 > > 84 id. 185G 8,000,000 » 41,400,000 » 49,400,000 » 85 id. 1840 7,000,000 » 47,300.000 » 54,500,000 » > 87 i l ,. Les chiffres constatés par ce tableau confirment de tous points les résultats queles tableaux précédents avaient signalé. Ils font reconnaître que, sous le rapport de la valeur aussi bien que sous celui du poids, le sucre forme la principale et pres- que l'unique ressource des colonies, de telle sorte que cette précieuse industrie fournit simultanément une active alimen- tation à la navigation nationale et un riche moyen d'échange en retour des produits métropolitains. Mais ce tableau con- firme aussi la révélation du déplorable stationnement dans lequel languit le débouché du sucre colonial sur les marchés français. Tandis que, sous le rapport du poids, le progrès de ce débouché a été seulement de huit pour cent en quatorze années, il a été presque nul, sous le rapport de la valeur, pendant ce môme espace de temps. N'est-ce pas un symptôme grave et alarmant que cette sourde langueur qui pèse sur la principale industrie des co- lonies françaises? Ce mal qui couve et persisle ne finira-t-il pas par éclater avec violence, et ne produira-t-il pas de déplo- rables désastres? La cause en est-elle aux colonies elles- mêmes, ou à la métropole? Avant d'étudier ces questions vi-