Revue du Lyonnais » série 1 - n°17 ( 1843 ) » pp.375

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   XVI. Inscription laurobolique trouvvi à Lyon (ibid).
   Voici maintenant la liste des manuscrits laissés par Artaud :
   XVII. Musée lapidaire de Lyon (couronné par l'Acad. roy.
des s e ) , un volume in-4° avec une centaine de planches dont
les gravures sont faites.
   XVIII. Lyon souterrain ; cet ouvrage important, dont la
grande carte est gravée, a été donné par l'auteur à la Société
royale d'Agriculture, Sciences el Arts utiles de Lyon.
   XIX. De la Céramie, et principalement des vases sigillés des an-
ciens avec les procédés pour les imiter et les rendre applicables à
nos usages; 2 vol. in-4° avec une centaine de planches, la plu-
part exécutées. Artaud était parvenu à reproduire lui-même,
avec la plus grande fidélité, les formes, les bas-reliefs,la leinle
et la composition chimique des poteries étrusques et romaines.
   XX. Notice sur l'arc de triomphe d'Orange. Elle a été publiée,
par les soins de M. J. liastet, sous ce titre : L'arc d'Orange, par
Artaud, membre de l'Institut ; Orange, imprimerie de Raphel
aine, 1840, grand in 8° de 64 pages. Artaud confia ses inten-
tions à cet égard à M. Baslet, pour que celui ci la fît imprimer
après sa mort, au profit d'une servante à qui il voulut laisser
ce legs. Selon cet antiquaire, l'arc d'Orange, dont la cons-
truction fut résolue sous Auguste, pour perpétuer le sou-
venir de ses victoires et la gloire du peuple romain, aurait
été exécuté sous Claude. On peut voir (pag. C0 de celle notice)
l'idée conçue par Artaud d'un musée lapidaire auprès de cet
arc, qui en aurait formé la pièce la plus remarquable.
   XXI. Notice sur M. Dcchazelle, auteur des Etudes sur l'histoire
des arts. Ces études ont été publiées à Lyon en 1834. 2. v.in-8".
     C'estlàle dernier essai littéraire d'Artaud. —Notre com-
patriote fut en relation avec toutes les sommités intellectuelles
de l'époque. Diverses académies, l'Instilut lui-même, l'admi-
rent dans leur sein, et il fut décoré des Ordres de St-Michel et
de la Légion d'Honneur. Lyon lui doit une grande partie des ri-
chesses que renferme son musée ; on peut s'en convaincre sur-
tout en allant visiter la galerie dite Cabinet-Artaud. Après les