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  Le revers est partagé en deux parties égales, la partie
supérieure présente cette exergue :
          MELIOR EST SAPIENTIA
          QVAM ARMA BELL1GA.
   La partie inférieure présente une cuirasse, un bouclier,
el un casque surmonté des trois trèfles, armes de Kléberger.
   L'original de cette médaille se trouve à Vienne dans la
collection du comte d'Eltz, major-général et chambellan de
l'archiduc Charles.
   Dans le cours de l'année 1526, Albert Durer qui occupait
le premier rang parmi les artistes de l'Allemagne et habitait
Nuremberg, sa patrie, fit le portrait de Kléberger, avec le-
quel il paraît avoir entretenu des relations d'amitié. Ce
précieux ouvrage peint à l'huile sur bois, resta jusqu'à la fin
du XVIe siècle au pouvoir de la famille Imhof de Nurem-
berg, et à celte époque, il fut acquis par l'empereur Rodol-
phe II, ainsi que plusieurs autres tableaux faisant partie de
la collection Imhof, et se trouve aujourd'hui à Vienne, dans
la galerie impériale du Belvédère (I1'" salle du second étage,
n° 30, collection des œuvres des anciennes écoles allemandes).
   M. Piégay en a rapporté une copie qui, désormais, ne
permettra pas de donner à Kléberger une figure de conven-
tion.
   Tout fait présumer que Kléberger fil un voyage à Lyon en
1527 ; l'extrait des registres publics de Genève, dont un pas-
sage littéral va suivre cet article, prouve qu'il était en notre
ville le 7 juin 1527. Son voyage était motivé sans doute par
les opérations commerciales de la maison Imhof.
   Son séjour à Lyon fut de courle durée, car le 23 septembre
1528, il épousait à Nuremberg Félicitas Pirkheimer, fille de
Wilibald Pirkheimer qui, à cette époque, était le personnage
le plus notable de Nuremberg, allié à la maison Imhof, l'ami