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sous le litre d'Antiquités de Lyon, avec son nom renversé:
Hlorin Piereham, où il y a fort peu de chose pour l'Histoire
r o m a i n e ; mais il s'étend le plus sur la sédition de Lyon, qui
arriva de son temps.
   » Plusieurs autres ont parlé de Lyon, ou dans des Itiné-
raires, comme Golnilzius, qui n'a pas été assez longtemps ici
pour confronter exactement les i n s c r i p t i o n s ; — l e Tableau
des provinces de France, où toutes celles qu'il cite sont mal
copiées ; —les Délices et le Voyage de France, qui ne se sont
pas étendus dans ces matières.
  » M. Chapuzeau a mis au jour Lyon dans son lustre, où la
police de Lyon el tous les offices et dignités sont particulari-
sés. Le P. Théophile Raynaud a fait de Sanclis      Lugdunensi-
6MS, el M. de Marca, archevêque de Toulouse, nommé à l'ar-
chevêché de Paris, un 1res savant traité de Primatu  Lugdunensi.
   » De tous ces auteurs, il n'y a en que Paradin qui ail eu le
dessein de tirer des lumières pour l'histoire ancienne par les
inscriptions qui nous restent de ce temps là, el de faire voir
aux étrangers que les pierres parlent dans tous les coins de
nos rues, pour nous instruire de ce que celle ville éloit sous
la domination des Romains.
   » Ce qui m'a donné la pensée de faire quelque chose après
lui, c'esl que, outre que son livre est rare, j'ai Ireuvé que la
plupart des inscriptions qu'il ci le ne sont plus aux mêmes
endroits, que les unes sont perdues el les autres brisées.
Ajoulez qu'il ne les explique pas, et que, s'il le fait, ce n'esl
pas toujours sans faute, et que quelques-unes ne sont pas
copiées avec exactitude. Enfin, quand il s'en seroit acquillé
le mieux qu'il se pourroit, nous avons eu le bonheur d'en dé-
couvrir une cinquantaine, qui n'avoienl pas été déterrées
avant lui, ou qu'il n'avoit pas remarqué (sic). »
   J. Spon s'applique ensuite à montrer de quelle grande utilité
les monuments epigraphiques peuvent être pour constater
beaucoup de faits omis, ou rapportés inexactement par les
historiens, et il en donne quelques exemples.