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578 sous le litre d'Antiquités de Lyon, avec son nom renversé: Hlorin Piereham, où il y a fort peu de chose pour l'Histoire r o m a i n e ; mais il s'étend le plus sur la sédition de Lyon, qui arriva de son temps. » Plusieurs autres ont parlé de Lyon, ou dans des Itiné- raires, comme Golnilzius, qui n'a pas été assez longtemps ici pour confronter exactement les i n s c r i p t i o n s ; — l e Tableau des provinces de France, où toutes celles qu'il cite sont mal copiées ; —les Délices et le Voyage de France, qui ne se sont pas étendus dans ces matières. » M. Chapuzeau a mis au jour Lyon dans son lustre, où la police de Lyon el tous les offices et dignités sont particulari- sés. Le P. Théophile Raynaud a fait de Sanclis Lugdunensi- 6MS, el M. de Marca, archevêque de Toulouse, nommé à l'ar- chevêché de Paris, un 1res savant traité de Primatu Lugdunensi. » De tous ces auteurs, il n'y a en que Paradin qui ail eu le dessein de tirer des lumières pour l'histoire ancienne par les inscriptions qui nous restent de ce temps là , el de faire voir aux étrangers que les pierres parlent dans tous les coins de nos rues, pour nous instruire de ce que celle ville éloit sous la domination des Romains. » Ce qui m'a donné la pensée de faire quelque chose après lui, c'esl que, outre que son livre est rare, j'ai Ireuvé que la plupart des inscriptions qu'il ci le ne sont plus aux mêmes endroits, que les unes sont perdues el les autres brisées. Ajoulez qu'il ne les explique pas, et que, s'il le fait, ce n'esl pas toujours sans faute, et que quelques-unes ne sont pas copiées avec exactitude. Enfin, quand il s'en seroit acquillé le mieux qu'il se pourroit, nous avons eu le bonheur d'en dé- couvrir une cinquantaine, qui n'avoienl pas été déterrées avant lui, ou qu'il n'avoit pas remarqué (sic). » J. Spon s'applique ensuite à montrer de quelle grande utilité les monuments epigraphiques peuvent être pour constater beaucoup de faits omis, ou rapportés inexactement par les historiens, et il en donne quelques exemples.