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'279 C'est, du reste, une vérité qui n'a pas besoin maintenant d'être prouvée. Il faut ajouter que les inscriptions présentent une certitude devant laquelle doit fléchir l'histoire. Longlemps il fut de mode, chez nous, de placer en tète d'un ouvrage, les sonnets et les autres pièces de vers qui se com- posaient à la louange de l'auteur. Nous citerons le seul mor- ceau de ce genre que porte la Recherche de Spon ; il nous a semblé que ce fragment qui renferme de justes éloges for- mulés en vers passables, pourrait bien prendre place dans notre Notice, parce qu'il vient d'un avocat nîinois, dont les biographes ont conservé le nom, et qui n'était pas sans quel- que mérite littéraire. On rencontre quelquefois dans les ventes de librairie des volumes qui lui ont appartenu. Nous avons un Terlullien de Rigault avec la signature de ce François Graverol (1G80). \ o i c i maintenant le poème parénéliqne : Eia age ! Gastaliduin decus immorlale Sororum, Si'oxi, quam nactus Sparlarn es virluïibus orna. Iam salis obscuris jacuil tlcmersa tenebris Gloria Lugcitinetisis agri. Sunl scripla RUB.EI Sieca niinis, nugasque doccl PARAIMNUS aniles. Fac paleanl Musœa, quibus conamiue magno Abdidit immensas immensa scienlia gazas. Lugdunum, uimis (lieu ! nimiiun) tua docla silerent Marmora; labentts répara dispendia fainre. Vix dalur Auguslo vovil qood Gallia Templum Nosccre, vix Venerisque Forum, murusque Nerouis. Vis uotuui Planci uomeu ; diclurus ad Ar.im El Lugduiiensem vix nolus Rlielor. înano Nil î.isi nomon habel Lugdunuin. Scrinia paudo, SPOSI, atquo in inemori dcponilo condila prado, Romulidum prohibens induci obiivia faclis, Ardua res, faleor, dignus quoque vindicc nodus ; Magiiœ raolis opus ; veruin bine libi gloria major Surget, elaîternos libi conciliabil honores. Perficere hoc frustra quondam tenlare p r i o r e s :