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froides de quelques parties du Bas-Dauphiné, tantôt enfin
jaunâtre, comme le lchm lyonnais.
   Le diluvien pyrennéen n'est pas demeuré étranger à ces
effets, et le torrent ainsi accru aurait tracé les lits inverses
de l'Aude et de la Garonne en passant par les cols des Cor-
bières, dont la hauteur varie de 18!) à 293 mètres seulement ;
on sait même jusqu'à quel point ses traces sont évidentes sur
les élevationsdes environs de Toulouse, puisqu'elles ont donné
lieu au système du postdiluvium toulousain de M. Boubée.Et
d'ailleurs, elles ne discontinuent plus depuis Toulouse jus-
qu'à l'Océan, sur les bords duquel elles sont représentées
par les sables des landes de la Gascogne dont le passage aux
galets est des plus évidents, d'après les observations de
M. Pigeon, ingénieur au corps royal des mines.
   Quittons maintenant la région méridionale de la France,
pour passer à la région septentrionale, où le cours de l'Allier
et des autres affluents de la Loire vont nous offrir des phéno-
mènes analogues.
   Quand on est placé sur la Roche Corneille on a de la peine
à se défendre de l'idée d'un fort ruissèlement, venu simulta-
nément du sud, du sud-ouest et de l'ouest, ou, en un mot,
de toute la ceinture rocheuse qui environne la ville du Puy-
en-Velay, pour converger dans son bassin tertiaire et tufacé.
Les obélisques de la Hoche Corneille, de la Roche Michel,
le Molard sur lequel est brtti le château de Polignac, sont
autant de témoins de cet ancien débordement dont l'écoule-
ment s'est effectué vers le nord par le défilé de Chamalières.
   Cependant ces conjectures qui résultent delà promièreins-
peclion du terrain ont besoin d'être appuyées par des preuves
plus positives, et celles-ci ne nous manqueront pas, puisqu'il
suffira de rappeler les ossements d'éléphants, de rhinocéros, de
cerfs, de daims, d'antilopes et d'aurochs trouvés dans les sables
et dans les terres diluviennes de Polignac et de Solilhac;