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                            LES TRESORS
                                         DP: s



           ÉGLISES DE LYON
                                    — SUITE i    —




                                         II
             LES RELIQUES ET LES RELIQUAIRES

   Maintenant recherchons d'abord quelles furent les diverses
reliques que les trois églises ont pu posséder et dont les Obituaires,
les registres capitulaires et les inventaires qui restent ont pu
nous conserver au moins le souvenir. Ainsi on voit dans l'Obi-
tuaire de Saint-Jean :
  — Primo caput argenteum cum corona vocatum Caput
beaii Panthaléonis2.

   * V. la Revue Lyonnaise, t. VI, p. 426.
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     Les reliques de saint Pantaléon furent apportées de Garthage à Arles et ensuite
à Lyon, au commencement du neuvième siècle, parles soins de l'archevêque Lei-
drade (Saint-Aubin, Hist. eccl.es. de Lyon, 69).
  Il convient aussi de faire figurer parmi les reliques de la cathédrale le chef de
saint Irénêe, qui a subi aussi bien des vicissitudes. En 1562, ce chef était cbnservé
dans le Trésor du monastère de Saint-Just. Voici comment La Mure raconte sa pré-
servation, à cette époque, dans son Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon
(1671, p. 17). « Pendant le pillage de Saint-Just, un chirurgien s'en saisit, sous pré-
texte d"expériences d'aoatomie et le garda dans sa maison qui fut ensuite renversée
par les hérétiques. Les troubles ayant cessé, ce chef fut retrouvé dans les masures de
cette maison et solennellement porté à la cathédrale par l'archevêque Antoine d'Al-
bon. Ce chef avait été retrouvé par Jean Guilhen, conseiller au Présidial. » Une
partie de cette relique fut restituée au Trésor de Saint-Just; une autre fut donnée