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               EXTRAITS D'OUVRAGES DIVERS                          481
d'autres, le tout s'est passé sans contradiction. Le Consulat refuse
de donner des mandats pour ce qu'il doit pour l'entretien du
collège, ce qui fera naître quelque incident : il serait à souhaiter
qu'ils ne fussent pas favorables à Messieurs de l'Oratoire, parce
qu'ils n'ont pas hérité de l'humilité et de la docilité de leurs pré-
décesseurs.
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   10 décembre. — M. Biaise Desfours a fait mettre une belle
porte de fer avec une grille de même à chaque côté de la porte,
le tout placé vis-à-vis des tilleuls (ancien hôtel de la Valette), ce
qui fait un très bel effet et pour avoir une entrée plus large il vient
de faire un traité par lequel il se défait de plusieurs allignements
et avantages à lui cédés par la ville, moyennant que la ville s'en-
gage d'élargir au devant de sa-nouvelle porte en faisant sauter le
premier rang de tilleuls.
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    18 décembre. — L'ordonnance portant règlement pour la disci-
 pline du clergé primatial fait grand bruit à Lyon. On a commencé
par en interjetter appel comme d'abus, elle contient onze articles
précédés d'un grand préambule qui en justifie la nécessité et les
principes tirés des canons de tous les conciles et notamment de celui
de Trente. Il est porté, entres autres, qu'à compter de la huitaine
pour tout délai tous les revenus seront mis en masse pour un tiers
être en distribution et les deux tiers en gros fruits également entre
tous les chanoines sous l'obligation de neuf mois d'assistance à
trois offices par jour. Ordre de porter l'habit ecclésiastique, de
chanter au chœur avec des livres, de prendre les nouveaux livres
liturgiques dès qu'ils seront publiés, de souffrir que la croix
archiépiscopale soit haute et élevée lorsque le prélat est au chœur ;
défense d'emprunter sans son consentement et de faire afficher
dans leur cloître et sacristie, des ordres pour des prières publiques
lorsque le prélat en ordonnera pour son diocèse.

                                1778

  18 novembre. — Le sieur Nonotte peintre, ayant demandé au
Consulat de Lyon sa retraite et son suffrage pour un jeune peintre