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184 LE BONHEUR DE M« B.-N, DUFLOT.
Toute la parenté, je la voudrais sous terre,
Entendez-vous ?
MONSIEUR DUFLOT.
J'entends, j'ai trop bien entendu ;
Puisqu'il en est ainsi, mon bonheur est perdu.
Mais vous réfléchirez, je veux le croire encore.
MADAME DCFLOT-
Réfléchir ! mais vraiment, monsieur, je vous adore j
A ma soumission vous ai-je habitué !
MONSIEUR DUFLOT.
(Avec désespoir.)
Oh ! Pourquoi le travail ne m'a-t-il pas tué !
Pourquoi de vos enfants ai-je pris tant de peine,
Et contre tant d'amour, vous pourquoi tant de haine ?
Quand de mon humble toit vous passâtes le seuil,
Qui m'eût fait pressentir un si funeste orgueil !
MADAME DCFLOT.
Je ne céderai pas, malgré la comédie ;
De moi vous n'avez plus besoin, elle est finie.
Je vous laisse
(Elle sort.)
VII
MONSIEUR DUFLOT.
(La regardant sortir, et avec amertume.)
Partez ! Ah ! je me doutais bien
Que ce ne serait pas une affaire de rien ,
Que la faire fléchir ! Mais j'avais espérance
Que le cœur gagnerait enfin sur l'arrogance ;
Rien n'y fait.—Attendons Il ne faut qu'un moment,
Et peut-être aura-t-elle un meilleur mouvement