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282 LA SAINTE-CECILE. Qu'en ta prière ; Pitié ! pour une mère ! Le prophète s'empresse de ressusciter l'enfant. ELIE. Oh ! Seigneur, permets encore que sa paupière , S'ouvre à la lumière ! LA VEDVE. Malheureuse mère ! Rien, plus rien sur terre. EUE. Oh ! Seigneur, permets encore que la paupière • S'ouvre à la lumière ! LA \ E I T V E . Que vois-je?... A sa prière, , Mon fils a revu la lumière ! Il est vivant ! ELIE. Dieu le rend à sa mère. Toujours le Dictionnaire des rimes qui va son train. La scène change encore. Elie va trouver le roi et lui explique qua la sécheresse est survenue parce qu'il se livre du culte de Baal. Là -dessus, le peuple demande un concours entre Elie et les prêtres de Baal. Les prêtres sont vaincus, et le peuple, ren- dant sa confiance à Elie, lui demande de l'eau. i Enfin, l'orage arrive, et avec lui, la pluie bienfaisante. Alors le poète, dans un accès de lyrisme, change la page de son Dic- tionnaire de rimes, et s'écrie : Gloire au Seigneur, i Suprême Consolateur, Divin Bienfaiteur ! Lés eaux bondissent En sa faveur, Et les sources jaillissent ! Les flots grossissent Avec fureur !