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320                        CHRONIQUE LOCALE,
   — M. Pierre Frédéric Dorian,-député de la Loire, ancien ministre des
travaux publics, estmort à Paris le 14 avril. Il était aé le 24 janvier 1814,
à Monlbcliard, Doubs.
   — Enfin les arts ont à regretter M. Guillaume Bonnet, statuaire, che-
valier delà Légion d'honneur, membre do l'Académie de Lyon, décédé lo
samedi 26 avril, dans son domicile, rue du Plat, 4, dans toute la force de
son âge et de son talent. Le docteur Gérard a publié sur sa tombe un dis-
cours qui est une biographie complète. Nous la reproduirons dans notre
prochain numéro.       \
   — La vente des bibliothèques et des œuvres d'aï t se continue à Lyon avec
un entrain qu'on ne nous connaissait pas. Dans notre première livraison,
 nous parlerons des livres qui ont paru ce printemps et à la tête desqueb
 nous devons mettre la Topographie historique de l'Ain, par M. Guigne,
grand et précieux ouvrage, le plus important sur nos provinces depuis
Guichcnon.
   Ce volume, dictionnaire des communes, hameaux, paroisses, prieurés,
châteaux, montagnes, rivières de la Bresse et du Bugcy, s'ouvre par une
histoire claire et concise de la province depuis les époques préhistoriques
jusqu'au temps actuel. A la fermeté du style, à la précision des détails, on
reconnaît l'historien sérieux qui ne marche que. pièces en mains.
   Dans un tout autre genre, la bibliographie lyonnaise s'est enrichie d'une
Elude générale des maladies régnantes observées à Lyon de 1864 à 1873,
par le docteur Fonlcret. Inutile d'appuyer sur l'importance de pareils tra-
vaux ; ce volume de 500 pages nous tient, jour par jour, au courant de la
santé de la ville. C'est la première fois qu'une étude aussi longue et aussi
régulière a été faite. C'est un exemple pour les autres villes ; le succès doit
encourager l'auteur à continuer.
                                                              A. V.

  — RECTIFICATION. — La notice sur la chapelle de Saint-Epipoy, in-
sérée dans la Revue du mois de mars dernier, contient, page 196, une
erreur de calcul : Agnès de Rochicr, qui se fît recluse le 5 octobre 1403,
à dix-huit ans, et qui mourut à l'âge de quatre-vingt-dix-huit, ne suc-
comba pas en 1501, mais en 1483, et par conséquent cela prouve que les
recluseries existaient seulement encore à la fin du xvB siècle, et non pas        •
au commencement du m e .                                    P . S.-O.



               L y o n , i m p . d'AïuÉ VINGTRINIER.directeur-géranï.