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« sans m'accorder aucun moyen de la rendre efficace ; je ne
« puis résister au besoin d'offrir aux Lyonnais un nouveau
« témoignage de mon vieil attachement. Ils daigneront,
« je me plais à l'espérer, reconnaître le chantre de Notre-
« Dame-de-Fourvières , lui tendre encore la main et l'en-
« tourer de leur cordiale indulgence. Apôtre de la décen-
« tralisalion , j'avais donné mon écrit consacré à la Bourgo-
« gne , aux presses bourguignonnes ; à Lyon, j'ai voulu don-
« ner ce petit ouvrage à ces presses lyonnaises qui, dès les
« premiers temps de la typographie, étaient une des gloires
« de la seconde ville du royaume. »
Après cette flatteuse dédicace, nous trouvons — Paternos-
ter;—c'est un opvscvle dans un autre opvscvle, tout-à -fait
étranger au'sujet principal. C'est donc à la coquetterie pleine
de bonté de M. Bard que nous devons de jouir à la fois de
ses vers et de sa prose. Nous regrettons seulement de ne
pouvoir en transcrire qu'une partie.
PATER NOSTER.
Paler nosler, — sur la fuyante rive
D'eau, j'aperçois un fragile bateau
Qui dérive
Et puis s'abvme au fond de l'eau,
Avec une voix plaintive.
Pater noster, — penché sur une Lierre...
— Bas... finissons, en poussant un sanglot,
La pierre
Sed f libéra t nos f a f malo. "J-
Puis allons au cimetière.
Voici venir maintenant — Consécration. —
« Gloire, ô gloire à toi, ville de culte, de souvenirs, de
« fêtes populaires, de touchants respects^de larges émotions,
« de tièdes croyances. » ;—Nous supposons que tièdes est lÃ
pour chaudes ; mais M. Bard écrivait ceci sous l'influence de
33 degrés de chaleur ; tièdes lui a paru suffisant.
« Gloire, ô gloire à toi, car tu personnifie à la fois l'église
« vivante et la cité, l'église avec SaintJ e a n , le palais des