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195 térieure ; puis il ajoute : « Et comment se fait-il qu'à son nom soit encore attaché le souvenir de ses torts , et que l'on en fasse encore le reproche à sa m é m o i r e , sans lui tenir que peu de compte de son repentir? Il est donc des fautes si graves et si funestes à la société, que la postérité, plus sé- vère que les contemporains, ne sait pas pardonner (1)! » On doit être disposé à l'indulgence envers de Rubys , c a r , de nos jours, nous avons assez vu de ces hommes faibles ou hypocrites qui s'accommodent toujours de la morale facile de Jean de La Fontaine , et qui disent volontiers : Vive le roi, vive la ligne ! Rubys mourut à L y o n , vers la fin de septembre 1613, et fut enterré dans le tombeau de ses pères, dans la basse église des Jacobins. La même année parut son Histoire de l'ancienne extraction, source et origine de la maison royale de France; Lyon , in-8 ; — Conférence des prérogatives d'ancienneté et de noblesse de la monarchie, roys, royaumes et maison royale de France, etc. L y o n , Simond Rigaud, i n - 8 ; Ou.lit au bas du privilège: Achevé d'imprimer le 15 aoust 1613.—Histoire des Princes sortis des deux maisons royales de Vendôme et d'Albret ; Lyon , in-8». Voyez le P. Lelong, Bibliothèque historique de la France, tome ic, page 6 8 1 , n° 25584; tome n , page 750. Suivant La Monnoye., dans une note sur l'article Claude de Rubys de la bibliothèque de la Croix-du-Maine, Claude de Rubys a passé pour un homme plein de lui-même , grand ostentateur, d'une fort médiocre érudition (2). » (1) Pernetti, tom. 1 , pag. 427. (S) Breghot du Lut, Mélanges, tom. II, Pag. 61. F.-Z. COLLOMBET.