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térieure ; puis il ajoute : « Et comment se fait-il qu'à son nom
soit encore attaché le souvenir de ses torts , et que l'on en
fasse encore le reproche à sa m é m o i r e , sans lui tenir que
peu de compte de son repentir? Il est donc des fautes si
graves et si funestes à la société, que la postérité, plus sé-
vère que les contemporains, ne sait pas pardonner (1)! »
On doit être disposé à l'indulgence envers de Rubys , c a r ,
de nos jours, nous avons assez vu de ces hommes faibles ou
hypocrites qui s'accommodent toujours de la morale facile
de Jean de La Fontaine , et qui disent volontiers : Vive le
roi, vive la ligne !
   Rubys mourut à L y o n , vers la fin de septembre 1613, et
fut enterré dans le tombeau de ses pères, dans la basse église
des Jacobins. La même année parut son Histoire de l'ancienne
extraction, source et origine de la maison royale de France;
Lyon , in-8 ; — Conférence des prérogatives d'ancienneté et de
noblesse de la monarchie, roys, royaumes et maison royale de
France, etc. L y o n , Simond Rigaud, i n - 8 ; Ou.lit au bas du
privilège: Achevé d'imprimer le 15 aoust 1613.—Histoire des
Princes sortis des deux maisons royales de Vendôme et d'Albret ;
Lyon , in-8». Voyez le P. Lelong, Bibliothèque historique de la
France, tome ic, page 6 8 1 , n° 25584; tome n , page 750.
   Suivant La Monnoye., dans une note sur l'article Claude
de Rubys de la bibliothèque de la Croix-du-Maine, Claude
de Rubys a passé pour un homme plein de lui-même , grand
ostentateur, d'une fort médiocre érudition (2). »

  (1) Pernetti, tom. 1 , pag. 427.
  (S) Breghot du Lut, Mélanges, tom. II, Pag. 61.
                                             F.-Z. COLLOMBET.