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teneur , avec les viscères de la vie organique par le grand
sympathique. »
   Ce point de physiologie sert à distinguer enlr'elles les di-
verses hallucinations que l'auteur rapporte à chacune des sen-
sations spéciales, à la sensibilité générale, ou à un des orga-
nes de la vie de nutrition ou de reproduction.M Bollex appuie,
par le raisonnement, chacune de ces propositions ; il donne,

 déjeuner , il ne voulut rien accepter ; cet état d'agitation persista jusqu'à no-
 tre arrivée à Lons-le-Launier , où il fut conduit à l'hôpital. »
    — Pascal, ce puissant génie , qui se croyait toujours sur le bord d'un
 précipice , depuis qu'il avait failli être jeté dans la Seine en traversant ta pont
 de Neuilly , avait bien une hallucination , mais qui oserait l'accuser de folie ?
    — Les entretiens de Socrale avec son génie familier, ne nous feront pas
 classer parmi les fous celui que les Grecs proclamèrent le plus sage des
 hommes.
    — Luther , ce fougueux réformateur , dont le cerveau était sans cesse ex-
 cité par les discussions théologiques , fut en proie aux hallucinations les plus
singulières, de la vue , de l'ouïe et du toucher ; puisqu'il dit avoir eu un en-
 tretien avec le diable , étant éveillé et jouissant de tous ses sens ; il l'a non-
 seulement entendu , mais vu , touché , et il a couché avec lui. Le diable,
suivant Luther, sait poser ses arguments d'une manière pressante ; sa voix
est grave et forte ; il dispute avec beaucoup de vivacité , et en un moment
la question est résolue,
    — Si Luther a connu le diable , Vanhelmont a vu son ame , ainsi qu'il le
raconte lui-même de la manière suivante :
    « A la suite d'un rêve , il me resta un désir très-vif de voir mon ame, et
ce désir dura pendant vingt-trois bonnes années, c'est-à-dire depuis 1619
jusqu'en 16-42 , où j'eus une vision pendant laquelle je vis mon ame elle-
même ; c'était plus qu'une lumière ayant figure humaine , d'une homogénéité
parfaite, composée de substance spirituelle , cristalline et brillante ; elle
était contenue dans une enveloppe comme un pois dans sa cosse. »
   — Les hallucinations de la vue et de l'ouïe qui sont de toutes les plus
fréquentes , se montrent plus souvent réunies qu'isolées.
   L'immortel auteur de la Jérusalem délivrée était, pendant ses accès de
(Olie, en proie à des hallucinations do la vue et de l'ouïe , qui peuplaient
sa prison de spectres horribles ; des bruits sourds, des tintements de cloches
et d'horloges l'éveillaient en sursaut et le glaçaient d'épouvante ; il rend