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158 teneur , avec les viscères de la vie organique par le grand sympathique. » Ce point de physiologie sert à distinguer enlr'elles les di- verses hallucinations que l'auteur rapporte à chacune des sen- sations spéciales, à la sensibilité générale, ou à un des orga- nes de la vie de nutrition ou de reproduction.M Bollex appuie, par le raisonnement, chacune de ces propositions ; il donne, déjeuner , il ne voulut rien accepter ; cet état d'agitation persista jusqu'à no- tre arrivée à Lons-le-Launier , où il fut conduit à l'hôpital. » — Pascal, ce puissant génie , qui se croyait toujours sur le bord d'un précipice , depuis qu'il avait failli être jeté dans la Seine en traversant ta pont de Neuilly , avait bien une hallucination , mais qui oserait l'accuser de folie ? — Les entretiens de Socrale avec son génie familier, ne nous feront pas classer parmi les fous celui que les Grecs proclamèrent le plus sage des hommes. — Luther , ce fougueux réformateur , dont le cerveau était sans cesse ex- cité par les discussions théologiques , fut en proie aux hallucinations les plus singulières, de la vue , de l'ouïe et du toucher ; puisqu'il dit avoir eu un en- tretien avec le diable , étant éveillé et jouissant de tous ses sens ; il l'a non- seulement entendu , mais vu , touché , et il a couché avec lui. Le diable, suivant Luther, sait poser ses arguments d'une manière pressante ; sa voix est grave et forte ; il dispute avec beaucoup de vivacité , et en un moment la question est résolue, — Si Luther a connu le diable , Vanhelmont a vu son ame , ainsi qu'il le raconte lui-même de la manière suivante : « A la suite d'un rêve , il me resta un désir très-vif de voir mon ame, et ce désir dura pendant vingt-trois bonnes années, c'est-à -dire depuis 1619 jusqu'en 16-42 , où j'eus une vision pendant laquelle je vis mon ame elle- même ; c'était plus qu'une lumière ayant figure humaine , d'une homogénéité parfaite, composée de substance spirituelle , cristalline et brillante ; elle était contenue dans une enveloppe comme un pois dans sa cosse. » — Les hallucinations de la vue et de l'ouïe qui sont de toutes les plus fréquentes , se montrent plus souvent réunies qu'isolées. L'immortel auteur de la Jérusalem délivrée était, pendant ses accès de (Olie, en proie à des hallucinations do la vue et de l'ouïe , qui peuplaient sa prison de spectres horribles ; des bruits sourds, des tintements de cloches et d'horloges l'éveillaient en sursaut et le glaçaient d'épouvante ; il rend