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74 les subdivisions qu'on établit sont peu marquées , et finiraient si on les poussait trop loin, par séparer des vérités q u e , pour la facilité de l'élude et la clarté de l'enseignement on doit laisser unies. » M. Ampère a traité seulement dans le volume publié la classificalion des sciences physiques et physiologiques qui composent le premier règne dit cosmologique; il s'est con- tenté d'exposer synoptiquement la nomenclature du second règne appelé noologique, se réservant d'en discuter les preuves dans un ouvrage séparé. Puisse une mort inattendue ne pas priver le public savant de la suite d'un si beau travail! Il sera d'autant plus impatiemment désiré que l'illustre au- teur avertit lui-même qu'il a éprouvé de grandes difficultés dans la distribution des sciences de ce second règne. J'oserais dire, en supposant que ce travail n'a pas été modifié, que M. Ampère s'est peut-être trop préocupé de l'idée qu'il fallait pour ce second règne des subdivisions égales en nombre à celles du premier. De là sont résultés de doubles emplois qui se cachent assez souvent sous des noms nouveaux; et si je pouvais entrer dans d é p l u s grands détails, j'appuyerais mon opinion de considérations empruntées à un opuscule de M. Deslut de Tracy, inséré dans le Moniteur de Brumaire an 6, où ce philosophe a déposé d'excellentes idées sur la classification des connaissances humaines et en particulier sur celles qui me fournissent cette r e m a r q u e . Quoiqu'il en soit de cette partie de l'ouvrage de M. Ampère, q u i , si elle n'est pas rigoureusement déduite sous le rapport théorique, sera au moins très-utile sous le rapport pratique, toujours est-il vrai que l'ensemble est bien supérieur à tout ce q u i a été fait jusqu'ici dans le même genre. J e ne sais si je me t r o m p e , mais il me semble que celte classification est encore la meilleure preuve qui ait été don- née de la perfectibilité indéfinie de l'humanité. En effet, par cela seul que la série de nos connaissances est tellement disposée que les plus simples d'entre elles précédent non