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NOUVEAUX SOUVENIRS DE PONDICHÉRY Aspect général.—Topas, Musulmans, Indien?.—Dans larue. —Origine et tableau des castes. — Les croyances et l?s Brahmes d'autrefois. L'aspect de la ville noire n'a rien de trop imprévu pour l'Euro- péen. Les yeux une fois faits à la couleur et aux costumes des habitants se promènent sans surprise sur un réseau de rues larges,, droites, très suffisamment entretenues, et plantées de grands arbres toujours verts; sur des alignements de maisons basses, à toit plats ou inclinés, généralement sans étage, avec une varangue et des colonnades sur le devant Çà et là des paillotes, faites de bou°, cou- vertes en feuilles de palmier, percées d'une unique ouverture qui tient lieu de porte et de fenêtres, rappellent les misérables huttes de chaume qu'on voit encore dans nos campagnes de France. Je me serai mis en règle avec les monuments quand j'aurai cité trois ou quatre pagodes bâties sur le même plan que celle de Villenour dont je donnerai plus loin la description, deux mosquées qui n'of- frent absolument rien de remarquable, et une assez belle fontaine où les femmes indigènes viennent dans des poses bibliques remplir leurs cruches de cuivre. Trois races bien distinctes se partagent la ville noire: les To- pas, les Musulmans et les Indiens. Les Topas sont le produit du commerce des blancs avec les In - diens. Leur dénomination leur vient du mot tamoule topi qui signifie